Le président du parti Mouvement démocratique libéral (MoDeL) regrette que les matchs de l’équipe nationale continuent d’être joués à l’extérieur en raison de l’absence de stades homologués dans le pays. Aliou Bah, qualifiant cette situation de honteuse, demande aux dirigeants du football guinéen de rendre des comptes aux populations des dépenses effectuées pour ces déplacements.

Le leader du MoDeL fait remarquer aux guinéens que depuis bien longtemps, l’équipe nationale de football, le Syli, joue ses matchs dits à domicile au Maroc, en France et maintenant en Côte d’Ivoire.

‘’Combien cela coûte au contribuable en termes de prise en charge (hôtels, billets d’avion, locations diverses…) et pour quels résultats ? Aucune information n’est mise à la disposition du public, comme si ce ne sont pas les citoyens qui payent ces lourdes factures et qui sont affectés par la mauvaise image que cela renvoie sur le pays’’, dénonce Aliou Bah.

Selon lui, ‘’cette situation, qui devient de plus en plus honteuse et coûteuse, semble pourtant arranger les dirigeants du football guinéen. Non seulement, ils ne se sentent pas obligés de rendre des comptes, mais la délocalisation de nos matchs est sûrement une source de revenus supplémentaires pour eux dans le sens des surfacturations, des commissions etc. Le plus triste est de constater qu’aucun effort concret ne soit fait pour y remédier’’.

Il cherche à savoir ‘’comment comprendre qu’en 2024, sur un territoire potentiellement riche de 245 857 km², qu’il n’y ait aucun stade homologué aux normes internationales ?’’ avant de faire remarquer que ‘’même les pays voisins qui ont fait plusieurs années de guerre civile, n’ont pas ce genre de problèmes’’’

Cet opposant à la gestion actuelle de la transition demande aux autorités de la transition d’arrêter de ‘’nous pomper les oreilles avec leur histoire de souveraineté et de fierté dans le mensonge, la fainéantise et la démagogie’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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