[dropcap]E[/dropcap]n prélude à la tenue des élections locales de cette année et en application des articles 20 et 21 de la loi organique L/2012/016/CNT portant composition, organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante, l’institution en charge d’organisation des élections en Guinée vient de rendre public le quota que chaque parti politique concerné par les élections communales devra fournir.
Il s’agit de la liste du nombre de représentants dans les démembrements de la Céni à travers le pays. Par conséquent, la Commission électorale nationale indépendante, par la voix de son directeur des Opérations, a appelé les différentes formations politiques de la mouvance et de l’opposition engagées dans la course, à faire connaitre leurs représentants au plus tard le 18 mars pour la mise en place des différents démembrements des élections locales.
‘‘Le président de la Céni invite les partis politiques de la mouvance et de l’opposition, les organisations de la Société civile, ainsi que le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation à transmettre à la commission de réception des listes sise au siège des démembrements les noms de leurs représentants dans les futurs démembrements à savoir la Cépi pour les préfectures, la Céci pour les communes et les Cespi pour les sous-préfectures au plus tard le 18 mars 2016 dans l’objectif de la mise en place des différents démembrements pour les élections locales”, indique Etienne Soropogui.
Pour les Commissions électorales préfectorales indépendantes, il s’agit de 15 membres chacune, conformément au quota défini par la loi. Soit 5 pour la mouvance, 5 pour l’opposition, 3 pour la Société civile et 2 pour l’administration.
En ce qui concerne les Commissions électorales communales indépendantes, il est demandé 15 membres pour les communes de Kaloum, de Matam et de Dixinn chacune. Soit 5 pour la mouvance, 5 pour l’opposition, 3 pour la Société civile et 2 pour l’administration.
Et 25 pour les communes de Matoto et de Ratoma chacune, conformément au quota prédéfini par la loi. Soit 10 pour la mouvance, 10 pour l’opposition, 3 pour la Société civile et 2 pour l’administration.
Tandis que pour les Commissions électorales sous-préfectorales indépendantes, ce sont 6 membres chacune. Soit 2 pour la mouvance, 2 pour l’opposition, 1 pour la Société civile et 1 pour l’administration du territoire.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
00224 664 29 48 51/mady.bangoura@visionguinee.info