Comme annoncé le jeudi dernier en Conseil des ministres, le chef du gouvernement a rencontré des acteurs du secteur privé pour évaluer l’impact du protocole d’accord sur le prix des denrées de première nécessité.  A l’issue de cette rencontre, les autorités de la transition rassurent que les prix sont restés stables dans notre pays.

‘’Après évaluation de l’accord, nous avons constaté que les prix sont restés stables. Ça veut dire que les opérateurs économiques ont respecté leurs engagements. A l’issue des discussions, ils se sont engagés à envoyer assez des denrées pour couvrir les besoins alimentaires de notre pays’’, indique le vice-président du patronnant guinéen, Lancinet Keita.

De son côté, le ministre du budget Lancinet Condé souligne que ‘’lorsqu’on met des mesures de stabilisation des prix sur le marché, cela nécessité la renonciation de certaines recettes. Il a été ressorti que globalement, depuis 2021, les prix sont stables ou à la baisse. Et cette tendance qui a commencé en 2021 n’a fait que se renforcer’’.

‘’L’esprit patriotique est là. Parce que du côté du gouvernement, des consommateurs qui nous accompagnent en longueur de journée et des opérateurs économiques, tout le monde s’est engagé à alléger le panier de la ménagère. On peut se frotter les mains. Quand vous regardez les prix des denrées de première nécessité, malgré le contexte mondial marqué par l’augmentation des prix de denrées alimentaires, en Guinée, les prix sont restés nettement stables. Par endroits, certains prix ont baissé’’, fait remarquer la ministre du commerce, de l’industrie, de petites et de moyennes entreprises.

Mais, souligne Louopou Lamah, ‘’ce n’est pas à nous de le dire. C’est plutôt aux consommateurs de l’apprécier. De façon générale, on s’est encore plus engagés avec les parties prenantes pour maintenir cette dynamique’’.

‘’Toutes les préoccupations qui ont été exprimées par les opérateurs économiques ont été prises en compte par Son Excellence M. le premier ministre qui va nous donner des instructions fermes afin de lever ce blocus. Il n’y en a pas beaucoup. Ce sont des questions de devises, d’entreponts, de TVA. Bref, ça va marcher parce que beaucoup de dispositions ont été prises au niveau du ministère du commerce, que ce soit le contrôle sur le marché, sur les prix ou les arrêtés qui interdissent la réexportation des produits qui bénéficient des avantages fiscaux et douaniers de l’Etat’’, ajoute-t-elle.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info