[dropcap]A[/dropcap]près son arrestation par les mutins, Ibrahima Boubacar Keita a annoncé sa démission mardi soir de ses fonctions de président de la République du Mali. En Guinée, le leader de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) assure que le peuple malien pose des actes dangereux pour la démocratie.

Boubacar Siddighi Diallo estime que ‘’ce coup de force ne devrait pas être encouragé. Aujourd’hui, les militaires maliens on posé un acte illégal. Il n’y a pas une forme de prise de pouvoir par la force. Mais on savait que le Mali, depuis un certains temps, est plongé dans une crise profonde où une certaine partie de la société civile est en train de mettre la pression sur le pouvoir’’.

Pour ce député guinéen de l’opposition, ‘’les maliens sont en train de poser des actes très dangereux pour leur démocratie en renversant un chef d’Etat élu’’.

Selon lui, la décision du désormais ex-président du Mali de dissoudre l’Assemblée nationale est illogique.

‘’La façon dont le président a démissionné et a dissout l’Assemblée nationale malienne n’est pas logique. A mon avis, le président n’a pas la compétence de dissoudre l’Assemblée après avoir démissionné. Il ne peut pas dissoudre l’Assemblée, une fois qu’il a démissionné’’, remarque M. Diallo.

Il estime que ‘’c’est peut être sous l’émotion ou la crainte qu’il a pris cette décision. Il n’est plus président, mais l’Assemblée nationale reste intacte’’, assure le parlementaire.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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