[dropcap]S[/dropcap]elon le ministre des Travaux publics, le pouvoir d’Alpha Condé a fait du développement des infrastructures routières l’une de ses priorités. Moustapha Naité, lors d’une conférence de presse qu’il a animée lundi,  a fait le point sur l’état des routes depuis l’indépendance de la Guinée.

D’après les chiffres avancés par le patron du département des Travaux publics, de 1958 à 1984, le réseau routier national, laissé par l’administration coloniale, est passé de 10.143 Km à 12.753 Km de routes inventoriées, toutes catégories confondues.

La Guinée disposait, à l’en croire, de ‘’1124 Km de routes nationales bitumées, 262 Km de routes en terre moderne, 1124 Km de routes en terre, 2660 mètres linéaires de ponts sur les routes régionales et 970 mètres linéaires, 970 mètres linéaires de grands ouvrages et 28 unités de bacs fluviaux et maritimes’’.

Moustapha Naité de poursuivre : ‘’De 1984 à 2010, le réseau routier a connu un développement et a bénéficié de grands projets  notamment le 3^e projet de la Banque mondiale. Ce qui explique les semi-réhabilitations et les réhabilitations. Paradoxalement, à la fin de 2010, le réseau présentait un taux de dégradation extraordinairement élevé. A l’avènement du Pr Alpha Condé, plus de 81% du réseau routier était en mauvais état et une bonne partie en état dégradation avancé’’.

Selon le ministre des Travaux publics, ‘’le président de la République a hérité d’environ 2377 Km de de routes nationales, 146 Km de voiries urbaines bitumées, 5045 mètres linéaires d’ouvrages de franchissement avec une densité routière de 3,1 Km/100 Km² contre une moyenne de 5 Km/100 Km² dans la sous-région’’.

Face à cet état des lieux peu reluisant, le chef de l’Etat, dès son accession au pouvoir, s’est attelé à ‘’revoir la politique de construction des infrastructures, asseoir des organes de gestion de fonctionnement plus structurants et mener des réformes fortes pour lancer une nouvelle dynamique’’.

‘’Sous la conduite du président de la République et des différents Premiers ministres, les ministres en charge des travaux publics ont pu redéfinir une stratégie globale de développement axé sur la réorganisation des structures, des maitres d’ouvrages, la protection de nos infrastructures et de la gestion des ressources’’.

Ce qui a nécessité beaucoup d’investissements aux dires de Moustapha Naité qui révèle que ‘’depuis 2011, au moins 2 milliards 200 millions de dollars ont été investis dans le développement des infrastructures routières’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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