Depuis l’étranger, le général Sékouba Konaté bientôt inquiété ? ‘’Partout où vous êtes, sachez que la justice guinéenne a la capacité de vous entendre’’
Alors que les autorités de la transition militent pour la moralisation des biens publics, le ministère de la justice et de droits de l’homme a été interpellé la semaine dernière par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour la comparution de guinéens vivant à l’extérieur.
‘’Souvent, nous avons des éléments à citer à partir de l’extérieur du pays, la France, la Belgique, le Sénégal et autres. La loi recommande à ce que la citation soit transmise au département de la justice qui va transmettre à sa direction compétente pour saisir la voie hiérarchique normale. Le problème qu’on a exprimée, c’est qu’on n’a pas à temps le retour de ces différents actes, vu que ça doit suivre la voie diplomatique’’, explique le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et financières.
Aly Touré fait remarquer que ‘’lorsque le délai est arrivé, les magistrats nous demandent quelle est la position de ces actes de citation. Nous lui disons d’attendre qu’on se réfère au département. Mais le garde des sceaux a pris l’engagement. Même si on n’a pas le retour, ils vont nous transmettre les actes administratifs pour que nous sachions dorénavant que le suivi a été fait’’.
Face à cette interpellation, le ministre de la justice et des droits de l’homme assure des mesures sont prises pour des actions judiciaires contre des personnalités vivant à l’étranger en citant nomment l’ex-président de la transition, le général Sékouba Konaté.
‘’Sékouba Konaté doit être entendu du côté de la France. Les autorités françaises sont saisies’’, annonce Charles Wright.
Pour le garde des sceaux, ‘’tout cela rentre dans la lutte contre l’impunité. On n’accuse personne. Tout le monde bénéficie de la présomption d’innocence. Mais partout où vous êtes, sachez que la justice guinéenne a la capacité de vous entendre. Parce que le monde est devenu un village planétaire. Vous ne pouvez pas trouver refuge dans un pays et qu’on ne vous demande des comptes quand la justice guinéenne est saisie’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info