Depuis New York, Dalein assure qu’en Guinée, ‘’les libertés publiques sont sacrifiées, des journalistes sont persécutés’’
Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) déplore la situation que traverse le pays sous l’ère du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Pour Cellou Dalein Diallo, les libertés publiques sont sacrifiées en Guinée par la junte militaire.
‘’Le général Sadiba Koulibaly a été arrêté, mais on ne l’a pas envoyé où on devait l’envoyer. Personne ne sait où il était et on retrouve un cadavre. J’ai fait une publication pour présenter les condoléances à sa famille. Certains ont dit que c’est lui qui était venu me déloger’’, souligne Cellou Dalein Diallo.
Avant de poursuivre : ‘’Mais je leur ai dit que quelle soit la victime de l’injustice, on ne cherche pas les relations qu’on a avec elle. Nous voulons que cesse l’injustice dans notre pays. Quelle que soit la victime, nous dénonçons, nous compatirons avec sa famille et ses proches, même s’il n’est pas de l’UFDG, pourvu qu’il soit un être humain. On n’est pas là pour une ethnie ou un groupe particulier. On est là pour défendre des valeurs, pour que les droits humains soient respectés. Quelle que soit l’éthnie dont vous êtes ressortissant, quel que soit le parti pour lequel vous militez, quelle que soit votre nationalité, si vos droits sont violés par le gouvernement, nous dénoncerons et nous compatirons avec la famille de la victime’’.
Aujourd’hui, dénonce le président de l’UFDG, ‘’les libertés publiques sont sacrifiées, malmenées, des journalistes sont persécutés. Les radios de grande audience comme Espace, FIM FM, Djoma, ils ont décidé de retirer leurs agréments mettant au chômage plus de 1000 personnes qui vivaient de cette activité simplement parce que ces médias étaient jugés critiques vis-à-vis du gouvernement. Pourtant, la liberté de la presse est consacrée par la charte qu’ils ont eux-mêmes rédigée. Ils ont juré de la respecter et de la faire respecter’’.
L’ancien Premier ministre réitère que ‘’nous sommes à l’UFDG pour chercher le pouvoir et changer cette situation. Nous sommes dans un parti politique pour dénoncer les dérives, les violations de droits humains, la réduction des libertés publiques’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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La candidature de Doumbouya ne doit déranger personne, peut-être il a déclaré à chaud qu’il ne serait pas candidat, ainsi que ses compagnons, mais avec la nouvelle constitution, rien ne peut l’empêcher. Gl Doumbouya est un citoyen guineen comme vous Cellou, donc il est libre de se présenter pour être candidat à l’élection présidentielle.