[dropcap]L[/dropcap]e parlementaire Ben Youssouf Keita estime que n’eut été la fraude électorale lors de l’élection présidentielle de 2010, le leader de l’UFDG serait aujourd’hui président de la République. L’élu assure que le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo reste malgré tout la principale force politique d’opposition.

‘’Depuis qu’Alpha Condé est venu au pouvoir, c’est l’UFDG qui est brimé. Tout le monde sait en 2010, s’il n’y avait pas eu la fraude en 2010, Cellou Dalein Diallo allait passer dès le premier tour avec 52 %’’, estime l’honorable Ben Youssouf Keita.

Selon le parlementaire, ‘’si Lounceny Camara n’avait pas pris les procès-verbaux de Ratoma et annulé par-ci, par-là, il n’y aurait pas eu un second tour à la présidentielle. Mais nous avons accepté’’.

‘’Depuis 2010, chaque fois qu’il y a une élection, c’est l’UFDG qui est brimée par la machine administrative et surtout juridique. Lors des locales, les juges ont annulé les procès-verbaux qui ne devraient pas être annulés’’, persiste Ben Youssouf Keita, assurant que son parti reste malgré l’une des principales formations politiques du pays. ‘’Sur 7000 conseillers, l’UFDG a plus de 2400. Ça montre à suffisance que nous sommes forts’’, se targue-t-il.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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