Après l’ouverture officielle des classes le 3 octobre, le démarrage effectif des cours peine à voir le chemin à Beyla, localité située à près de 1000 de kilomètres de Conakry, nous apprend-t-on depuis la région forestière.
Cet état de fait s’expliquerait par la réticence des enseignants à rallier le chemin de l’école. Ce manque ‘’criard’’ d’enseignants dans établissements scolaires inquiète les parents d’élèves qui craignent que cela n’affecte le cours normal des programmes d’études.
Cette situation suscite des soucis au niveau des parents qui voient leurs enfants revenir à la maison aussitôt qu’ils s’y rendent par manque d’enseignants.
Ce manque d’enseignants serait dû aux conflits inter-communautaires intervenus au mois d’août passé entre les populations autochtones Kpèlè et celles allogènes, Konianké et qui avaient fait une centaine de morts de part et d’autre.
Si aucune disposition n’est prise par les autorités, les programmes d’études ne seraient pas épongés. Le groupement ethnique Guerzé majoritairement représenté dans l’effectif des enseignants dans cette localité estime sa sécurité menacée.
Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info