[dropcap]K[/dropcap]assory Fofana a posé comme condition préalable à l’ouverture des négociations, la suspension de la grève qui paralyse le système éducatif. La Fédération syndicale professionnelle de l’éducation (FSPE), qui a déclenché une grève le 11 octobre dernier, a décidé de saisir la main tendue du Premier ministre.

La Fédération syndicale professionnelle de l’éducation (FSPE) revendiquait l’augmentation des primes et indemnités, l’augmentation de 100% du salaire des enseignants, des logements sociaux ainsi que la création d’une mutuelle.

Dans une déclaration rendue publique, le bureau exécutif national de la FSPE, au nom de ses adhérents, a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève à compter du jeudi 27 décembre sur toute l’étendue du territoire national.

Pour motiver sa décision, il invoque la nécessité de consolider la paix sociale par un dialogue constructif franc prenant en compte les intérêts supérieurs des travailleurs de l’éducation.

La FSPE invite les enseignants à reprendre les cours, tout en demandant au gouvernement d’ouvrir les négociations en vue des satisfaire les légitimes revendications des enseignants.

Aliou BANGOURA, pour VisionGuinee.Info

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