[dropcap]L’[/dropcap]excision  est une ablation du clitoris, de son capuchon et parfois des organes annexes (petites lèvres et grandes lèvres). Une mutilation de l’organe génital de la femme pratiquée par les peuples indigènes depuis l’antiquité qui, malheureusement n’a aucun effet bénéfique chez la femme, sinon qu’elle prive celle-là de toute jouissance sexuelle.

C’est partant de cela que la Fondation Binta Ann pour les femmes et les enfants (Fonbale) mène depuis plusieurs années des activités allant dans le sens de faire abonder cette pratique par celles qui l’exercent.

Toute chose qui a conduit samedi 12 septembre les responsables de l’ONG à Taouyah, dans la commune de Ratoma où les femmes ont fait une déclaration publique d’abandonner l’excision et toutes autres mutilations génitales sur leurs respectives et petites filles respectives.

Par la voix de Mme Soumah, ces femmes ont promis de préserver les enfants contre ce fléau plusieurs fois séculaires et se sont engagées à vulgariser cette conception au niveau des femmes d’autres localités.

Mady BANGOURA, pour VisionGuinee.Info

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