[dropcap]D[/dropcap]e milliers de femmes ont battu le pavé, ce mardi 19 novembre, à Conakry pour exiger que toute la lumière soit faite et que les responsabilités des violences meurtrières à l’encontre des manifestants soient situées.
La porte-parole des manifestantes, Hadja Maimouna Diallo, a déclaré, lors d’un meeting à l’héliport de Belle-vue, qu’aucune femme ne saurait rester insensible à la répression sanglante des manifestations sociopolitiques.
‘’Nous ne pouvons pas accepter cela. Nous avons décidé de pousser un cri de cœur à l’endroit de tout peuple martyr de Guinée et la communauté internationale’’, a-t-elle soutenu.
Mme Bah a rappelé à l’assistance que ‘’nous devons mettre en exergue que les victimes de la marche funèbre du lundi 4 novembre ne sont pas encore enterrées, les forces de répression ne vont pas hésiter à augmenter le décompte macabre’’.
Elle indique que quatre autres jeunes ont été arrachés à l’affection de leurs familles en marge de la marche du 14 novembre. ‘’Ils sont couchés à la morgue n’ont pas été encore enterrés. Il faut que le massacre s’arrête’’, a exigé Hadja Maimouna Diallo.
Au nom des femmes de la Guinée, elle réclame ‘’la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale pour mettre à nu la vérité sur ces cas de morts dans notre pays’’.
Faire la lumière sur les tragiques évènements survenus sous le règne d’Alpha Condé sera, selon elle, le début de la ‘’fin de l’impunité dont les auteurs de crimes de sang ont bénéficié jusqu’à présent’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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