L’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée regrette que le droit à la manifestation continue de connaitre des restrictions dans notre pays. Mohamed Traoré estime que la répression de la marche des journalistes, ce lundi 16 octobre, en est une parfaite illustration.

Cet avocat défenseur des acquis démocratiques en Guinée estime que malgré que le droit de manifester soit consacré, il peine à être totalement effectif.

‘’Qui pouvait croire que des journalistes organisent une manifestation violente et au mépris de la loi ? Il fallait au minimum leur accorder le bénéfice du doute quant à leur capacité à organiser une manifestation sans violence’’, indique Mohamed Traoré.

En réalité, regrette ce membre du Conseil national de la transition (CNT), ‘’sur le continent noir, aucune autorité, qu’elle soit de transition ou normale n’accepte de gaieté de cœur les manifestations, à l’exception de celles qui lui sont favorables’’.

C’est pourquoi, ajoute Me Traoré, ‘’le combat pour la conquête des droits et libertés des citoyens ainsi que leur libre exercice ne doit jamais s’arrêter’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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