[dropcap]C'[/dropcap]est dommage que les élèves de l’école française étudient depuis septembre pendant que les élèves Guinéens doivent attendre sous prétexte que Ebola est dans le pays, s’indignait la semaine dernière Mohamed Mouctar Soumah, plus connu sous le nom de Takana Zion. Le lycée Français n’est pas le seul, l’école Libanaise a également repris les cours.
Eh bien, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a tenu à mettre les points sur les ‘’i’’. Dans une émission radiophonique, Dr. Ibrahima Kourouma a indiqué que le lycée français Albert Camus n’est pas régi par le système éducatif guinéen. Il relève directement de la France, a recadre Dr. Kourouma.
‘’Si le gouvernement français décide d’ouvrir une école parce que ses enfants qui y sont, ont le même régime et le même programme que les autres écoles de la France à travers le monde, aucun pays ne peut s’opposer à cela’’, a déclaré le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation qui dit avoir été contacté par l’ambassade de France en Guinée pour l’ouverture des classes au Lycée Français.
Ces lycées selon le ministre Kourouma ont moins de 500 élèves. Ce qui est différent du cas des écoles guinéennes qui sont en général surpeuplées. ‘’Dans nos écoles ici, on a à peu près deux millions cinq cent mille élèves à gérer. Nous allons d’abord outiller des formateurs sur les connaissances sur l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola pour éviter la contamination de ce virus’’, a-t-il poursuivi.
Le ministre assure en outre que les autorités et les partenaires sont à pieds d’œuvre pour créer les conditions d’une rentrée réussie sur l’ensemble du territoire national. ‘’1000 formateurs suivent une session de formation sur Ebola. Ils formeront à leur tour 70 mille enseignants qui seront chargés de faire respecter les mesures de prévention pour éviter la propagation du virus dans les établissements d’enseignement’’, a-t-il conclu.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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