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Des magistrats outillés sur des questions de droit environnemental

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Ce mardi, 30 Avril 2013, le Programme de Gouvernance Environnementale en Guinée (PGEG) a animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes. Il était question de faire la restitution de l’atelier de formation des magistrats sur le renforcement de leur capacité en matière d’application des lois relatives à l’environnement.

D’entrée en jeu, Djomba Marra, Spécialiste en politique de l’environnement, a expliqué le fondement de la formation des magistrats en matière de politique environnementale. Selon lui, la justice est un organe qui joue un rôle fondamental en matière de gouvernance. Partant donc de ce constat, le PGEG a fait une évaluation de base qui lui a permis de savoir que les hommes de droit n’avaient pas connaissance de la gouvernance environnementale. C’est dans cette optique que les magistrats et les avocats ont été édifiés sur le droit de l’environnement. ‘’ Les structures environnementales ne sont pas connues. C’est pourquoi,  l’Institut de Droit Environnemental basé aux Etats-Unis est venu former les guinéens dans le cadre des lois qui portent sur l’environnement’’. a souligné Djomba Mara.

Cet institut environnemental, indique-t-il, a assuré la formation des magistrats qui leur a permis de monter un module sur le droit environnemental à Mamou. Pour réaliser cette formation, le PGEG a misé sur des experts locaux et ceux de la sous-région qui ont l’habitude de former des magistrats en droits de l’environnement.

Aux dires de Mohamed Bangoura, assistant juridique du projet ’’Guinée Application de la Loi Faunique’’(GALF), « plusieurs démarches ont été menées pour aboutir à cette formation des avocats. Ces démarches précise-t-il,  leur ont permis de rencontrer le ministre de la justice, le ministre de l’environnement et les ONG locales qui sont directement impliquées car il s’agissait d’une expertise locale ». Il indiquera par la suite  que deux ateliers régionaux ont eu lieu à Kindia et N’Zérékoré, au cours desquels magistrats et agents des eaux et forêts ont eu à échanger avec des experts de l’environnement. Précisant,  que les participants ont fait la restitution au niveau de leur juridiction respective.

Parlant des avantages, Mohamed Bangoura dira que cet atelier a permis aux magistrats de connaître les textes fondamentaux relatifs aux droits environnementaux. « Il y a eu partage d’expériences entre formateurs et participants. Des exercices suivis des travaux de groupes portants sur les affaires de droits de l’environnement ont été lancés et des restitutions ont été faites ». Au nombre des difficultés, l’assistant juridique du projet GALF déplore la non application des textes de lois, l’inaction des ONG dans les juridictions, l’inefficacité des sensibilisations demeurent les principales difficultés.

Présent à la conférence de presse, Djan Bora Diallo, Procureur du Tribunal de la Première Instance de Kaloum, a fait savoir que le droit environnemental est un droit nouveau. ’’Il fallait donc familiariser les avocats et magistrats les textes juridiques liés à l’environnement car c’est un droit particulier qui nécessite une procédure particulière.’’ conclut-il.

Boussouriou Doumba, pour Visionguinee.info

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