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Des policiers avec des armes à feu : ‘’Ils n’étaient pas là pour le maintien d’ordre’’, selon le colonel Bafoe

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[dropcap]U[/dropcap]ne photo montrant des policiers détenant des armes de guerre lors la marche de l’opposition, le lundi 13, a vite fait le tour du monde via le Web. Dès sa publication par des médias étrangers, l’image a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le ministère de la sécurité, dans un communiqué laconique, a formellement démenti l’usage d’armes à feu contre les manifestants. Il sera soutenu dans ses propos par le président de la République depuis les Etats-Unis.

Colonel Ansoumane Camara
Colonel Ansoumane Camara

A la Voix de l’Amérique, Alpha Condé a indiqué, dans une entrevue, que la gendarmerie et la police n’ont que des ‘’armes non-létales, du gaz lacrymogène’’. Par contre, affirme le chef de l’Etat, des civils tirent sur les gendarmes avec des ‘’fusils de chasse’’, précisant qu’il n’y a d’ailleurs pas un ‘’seul mort’’ dans les hôpitaux.

Pourtant, comme l’a rappelé samedi à son siège Sidya Touré, des images de policiers en possession d’armes de guerre ont circulé sur les réseaux sociaux. Une information confirmée par le directeur central des Unités d’intervention et de la sécurité.

police-anti-emeute_guineeLe colonel Ansoumane Bafoe Camara, puisqu’il s’agit de lui a évoqué le sujet lundi dans les médias. ‘’Ce que vous avez vu la fois passée sur les réseaux sociaux, c’est le poste avancé de la CMIS qui se trouve à Cosa. Nous avons nos matériels dans ce poste. Il y a des manifestants qui voulaient faire un assaut sur ce poste en question’’, a-t-il expliqué lors d’une intervention radiophonique.

‘’Les deux agents qui étaient sur ces images étaient là pour protéger le poste et son contenu. Ils n’étaient pas là pour le maintien d’ordre. Ils étaient chargés de protéger les installations de l’unité’’, a-t-il souligné, précisant au passage que ces ‘’policiers n’étaient pas en train de tirer sur la foule, mais ne faisaient que des tirs de sommation pour prendre du temps en attendant l’arrivée des renforts’’.

‘’Si on laissait la foule prendre ces armes-là, ce qu’on est en train de dire aujourd’hui, ce n’est pas ce qu’on allait dire’’, a estimé le colonel Bafoe. Car, se défend-il, ‘’elles allaient se retrouver entre les mauvaises mains qui se retourneraient contre la population’’, concluant qu’il est ‘’encore mieux de voir des armes avec des policiers ou des militaires que de les voir avec des brigands, des bandits, des badauds’’.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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