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Des professionnels de médias à l’école de l’écriture journalistique

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[dropcap]E[/dropcap]n prélude à la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, Wassolon Agency Communication a initié un atelier de formation de deux jours sur l’écriture journalistique et les délits de presse.  La rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des hommes de médias.

Le directeur général adjoint de Wassolon Agency Communication, Lamine Mognouma Cissé, a, lors du lancement mardi des travaux de formation, justifié le choix de ces deux thématiques.

‘’Il n’y a pas de journalisme sans écriture journalistique. D’ailleurs, on est journaliste de la presse écrite, en ligne ou de la presse audiovisuelle, parce qu’on écrit. Quant aux délits de presse, second sous-thème à l’agenda de cet atelier, il faut dire qu’il n’a jamais été autant dans l’air du temps que maintenant’’, a-t-il indiqué aux participants.

Selon notre confrère, ‘’une succession d’évènements devant les tribunaux ou encore via des cellules de la prison centrale de Conakry, ont fini par désiler les yeux des journalistes sur les avantages et les limites qu’implique la notion de délit de presse en Guinée au point qu’aujourd’hui, les acteurs des médias sont plus que jamais face au double défi d’une pratique plus professionnelle de leur métier et d’une préservation vaille que vaille de la notable avancée qui est la dépénalisation des délits de presse en Guinée’’.

De son côté, le ministre de l’information et de la communication qui a présidé la cérémonie d’ouverture,  est revenu sur la notion de la dépénalisation du délit de presse qui, selon lui, a beaucoup d’interprétations en Guinée.

‘’Il y a beaucoup d’interprétations et de mauvaises compréhensions autour de la dépénalisation des délits de presse. La dépénalisation, dans le principe, ça veut dire qu’on ne peut pas condamner un journaliste à une peine de prison pour délit de presse. On le condamne à une peine pécuniaire’’, a tenu à préciser Amara Somparé.

Et de conclure en déclarant que ‘’la dépénalisation ne remet pas en cause la détention préventive ou la garde à vue. Bien entendu, on ne souhaite pas que les journalistes soient soumis à des détentions préventives ou à de garde à vue’’.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info

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