[dropcap]L[/dropcap]e président du Conseil national des organisations de la société civile est catégorique. A partir du moment où des manifestants barrent les routes, brûlent les pneus et jettent des projectiles, la marche n’est plus pacifique, mais plutôt violente.

Pour Dansa Kourouma, ces actes sont la preuve d’un manque  notoire de civisme. ‘’Il faut oeuvrer pour faire remplacer l’incivisme par le civisme afin de sauvegarder la démocratie’’, a-t-il confié mardi matin à un reporter de VisionGuinee.

Les acteurs de la classe politique ont des ambitions, affirme-t-il. ‘’Ils veulent accéder au  pouvoir. Mais il ne faut pas que les pauvres citoyens en paient les frais’’.

De son côté, Salmana  Diallo, un autre activiste de la société civile estime que la pomme de discorde n’est autre que la commission électorale. ‘’La CENI n’a pas le droit de s’imposer, il faut un cadre de dialogue national. Mais nous regrettons que cette CENI continue à mener ses activités sur le terrain’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien.

M. Diallo dénonce par ailleurs les ‘’exactions des agents des forces de l’ordre’’ lors des manifestations de l’opposition.  ‘’Nous condamnons le fait qu’ils utilisent les armes à feu et qu’on assiste à des blessés et des morts. Ils ont pour rôle de maintenir la paix et la sécurité et non de tuer les manifestants’’, a-t-il conclu.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info  

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