[dropcap]S[/dropcap]uite à la hausse du prix du carburant à la pompe, des syndicalistes se sont retrouvés ce lundi à la bourse du travail. La base et les responsables syndicaux se sont séparés en queue de poisson.
‘’Nous nous retrouvons à cause de cette augmentation brutale que le gouvernement vient de nous dicter dans la nuit du samedi à dimanche. C’est avec une grande surprise que nous avons appris à la RTG un communiqué qui dit que désormais le prix du litre de gasoil et d’essence passe de 8.000 à 10.000 GNF sur toute l’étendue du territoire national’’, a indiqué Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG dès sa prise de parole.
Aussitôt, des salariés mobilisés en masse ont réclamé que soit lancé dans l’immédiat un mot d’ordre de grève en guise de protestation contre cette hausse. ‘’Nous ne sommes pas d’accord…Grève, aujourd’hui ! Grève aujourd’hui !’’, scandaient en chœurs des syndiqués.
‘’Nous allons traduire votre message. Mais nous vous demandons de nous permettre de nous concerter, nous allons donner un délai de 72 heures au gouvernement pour qu’on se concerte par rapport à la question’’, a réagi le patron de la CNTG qui tentait de reprendre le contrôle en calmant les esprits.
‘’On ne peut pas attendre. Il faut que ce soit maintenant!’’, ont insisté une nouvelle fois les travailleurs. Les multiples appels au calme ne tomberont pas dans de bonnes oreilles. Ils ont continué, tant bien que mal, à réclamer le déclenchement immédiat d’une grève pour contraindre les autorités à baisser le prix du carburant à la pompe. C’est dans ce tohubohu que la base et les responsables syndicaux se sont séparés.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info