[dropcap]L[/dropcap]a cour constitutionnelle est secouée par une crise sans précédent. Destitué de ses fonctions de président de ladite institution, Kélèfa Sall n’a pas dit son dernier mot. Il se considère toujours patron de la gardienne de la constitution.
Il déclare que son élection à la tête de la cour constitutionnelle a satisfait à toutes les prescriptions de la constitution et de la loi organique.
‘’Je suis donc et demeure le président de la cour constitutionnelle de Guinée jusqu’à ce que mon empêchement définitif ou mon indignité à être membre et président de cette Haute juridiction, chargée de veiller au respect des dispositions de notre constitution et des lois organiques, soit constaté dans les formes constitutionnelles appropriées et par la cour suprême, juridiction compétente désignée à cette fin’’, a indiqué Kélèfa Sall.
Il ose croire que la raison finira par prendre le dessus sur les passions. Aux frondeurs, il enseigne qu’un membre de la cour constitutionnelle n’est pas un législateur ou un juge de l’ordre judiciaire. En tant que tel, mentionne-t-il, il ne lui est pas reconnu le droit de légiférer ou d’interpréter.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com