[dropcap]C[/dropcap]oincés mardi par la mouvance sur une nouvelle proposition de date pour l’organisation des élections communales, les représentants de l’opposition au dialogue ont rendu compte à leurs pairs à l’état major de l’UFDG. Il était question, selon Aboubacar Sylla, de faire en sorte que des directives soient données à la délégation de l’opposition pour qu’elle reste conforme à la mission qui lui est confiée dans les pourparlers.

Pour le moment, rapporte le porte-parole de l’opposition, ‘’nous n’avons [obtenu] aucun accord sur les dix points inscrits à l’ordre du jour’’. Car, justifie-t-il, ‘’nous ne nous heurtons pas toujours à la bonne volonté de ceux qui sont en face de nous. Mais nous essayons à force d’arguments et à la loi, de démontrer la justesse de nos positions et de faire en sorte qu’elles soient partagées pour que nous sortions de la crise dans laquelle on nous a enfermés’’.

Sur la nouvelle proposition de date à faire à la commission électorale nationale indépendante, l’opposition dit attendre de cette dernière l’état des lieux des activités concernant les préparatifs dans l’organisation des élections communales. En attendant la réponse officielle de la CENI, Aboubacar Sylla s’appuie sur les conclusions d’une  mission d’évaluation du processus électoral des Nations Unies.

‘’Elle est passée en Guinée il y a un peu plus d’un mois et est arrivée à une conclusion selon laquelle,  dans un délai de 45 jours, on peut organiser les élections communales’’, déclare le porte-parole de l’opposition, qui estime qu’en y rajoutant le temps nécessaire pour convoquer le corps électoral, ‘’ça veut dire que dans un délai maximum de 60 jours, il est parfaitement possible d’organiser ces élections communales’’.

Il reviendra cependant à la commission électorale d’apprécier le fondement de cet argument autour de la table si toutefois l’opposition, qui tâtonne sur une nouvelle date, en faisait une proposition.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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