Fatoumata Diaraye Barry, âgée de 38 ans, est morte, le mardi 14 février, après une chute du 4e étage d’un immeuble situé à Ratoma. Alors que son téléphone est introuvable jusque-là, plusieurs zones d’ombres entourent les circonstances du drame de cette couturière de profession.

‘’L’acte s’est passé dans un immeuble non habité  pas dans un hôtel. C’est pour cette raison que nous avons interpellé la propriétaire du bâtiment et l’enfant qui avait vu la dame tomber de l’étage. Depuis octobre, ils ont délogé tout le monde pour rénover l’immeuble où le meurtre a eu lieu. On ne sait comment la victime est arrivée au 4e étable. Il se peut que ça soit quelqu’un qui habite dans l’autre immeuble qui s’est infiltré dans le bâtiment’’, explique une source en charge du dossier.

‘’Quand nous sommes partis sur les lieux du drame, on a retrouvé seulement les chaussures de la dame. Les enquêtes sont en cours pour déterminer la cause de sa mort’’, précise notre interlocuteur sous le sceau de l’anonymat.

Approchée par notre rédaction, l’administratrice de l’hôpital de Donka, affirme que son établissement a réçu Diaraye Barry en état d’arrêt cardiorespiratoire. ‘’Son cœur ne fonctionnait plus. Elle a été déposée par un voisin. L’équipe des urgences s’est mobilisée pendant plus d’une trentaine de minutes pour la réanimer. Malheureusement, son décès a été constaté à 20h26’’, souligne Dr Karine Rousseau.

Abdourahmane Doumbouya, l’un des fils du concessionnaire où la défunte a fait une chute mortelle a confirmé à la presse qu’il était dans sa chambre au moment du drame.

‘’J’étais dans ma chambre au moment des faits.  Mon neveu, âgé de 16 ans, était dehors. C’est lui qui a entendu les cris de la victime. Il pensait au départ que c’est sa maman qui pleurait. Puisqu’on a une tante malade à domicile, nous avons aussitôt pensé que cette dernière qui est décédée. Ce sont donc ces cris qui m’ont fait sortir de ma chambre’’, explique-t-il à un pool de journalistes.

Une fois dehors, il a découvert la victime couchée à même le sol. Il précise que peu de temps avant l le drame qui a coûté la vie à Diaraye Barry, ‘’un monsieur est rentré à moto. Il venait rendre visite à son patron. Il l’a appelée pour venir laver ses habits. Selon ce monsieur, il a entendu des cris avant de voir la femme arrêtée contre les paliers’’.

La police scientifique s’est saisie de l’affaire pour mener l’enquête afin d’élucider les circonstances du drame.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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