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Didon, ferme ta boîte à camembert ! (Par Benn Pepito)

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[dropcap]C’[/dropcap]est un fait indélébile que le 5 septembre 2021, date charnière dans l’histoire de la Guinée, le bidasse Mamadi Doumbouya alias Brutus Doumbouya du groupement des forces spéciales a découronné Goby Condé alias Néron Condé (NC) qui trônait au palais Gokhi Fokhè en lui coupant les jarrets.

La majorité des Guinéens, éberlués, ont poussé un grand ouf de soulagement que Brutus Doumbouya (BD) leur tire impromptu l’épine du pied. Les partis politiques de l’opposition, le FNDC, les syndicats et une foule d’individus ont salué cette déposition.

Néron Condé est hors d’état de nuire. C’est bath ! Pour autant on n’est pas sorti de l’auberge.

BD et ses hommes ont pour mission de conduire la transition devant aboutir à l’élection démocratique d’un président à la tête du patelin. C’est une mission ardue parce que l’élection de ce dernier doit se faire dans la liberté, dans la transparence et dans l’indépendance des citoyens guinéens sous la surveillance d’observateurs nationaux et étrangers indépendants.

En souvenance de la période transitoire apéritive du Pharaon du CNDD pour le pouvoir, l’on admet que chat échaudé craint l’eau froide. Ce qui explique que quelque intellectuel guinéen est sur le qui-vive avec BD à la tête de ce nouveau truc qu’est le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD). Du reste l’on a souvent tendance à dire que dans l’armée guinéenne, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Ils sont presque tous des soudards, tous pareils. Néanmoins, BD doit inéluctablement réussir la transition, et pour ce faire on doit l’aider à éviter de marcher dans les pas du Pharaon du CNDD. Et ce rôle de conseil, d’assistance, d’éclairage est dévolu aux intellectuels du bled.

Tierno Monénembo de mettre alors en garde BD contre tout ce qui pourrait nuire à la transition et entamer sa crédibilité. L’intello l’invite à ne pas imiter le briscard du CNDD qui avait bidouillé la transition de 2010 : « La Guinée est une famille, mon colonel. Malheureusement, les discours haineux de Sékou Touré, de Lansana Conté et d’Alpha Condé ont dangereusement fragilisé sa cohésion. Si vous reproduisez l’arnaque de 2010, je vous assure qu’elle va exploser en mille morceaux. Rien, ni personne ne pourra l’empêcher. »

Tollé sur la toile ! Ennemis de l’écrivain, apologistes des régimes politiques défunts et instigateurs de la haine contre l’ethnie peule ont une réaction épidermique et réagissent de façon éhontée. Ils dégueulent leur vomissure sur les réseaux sociaux, racontent des carabistouilles comme s’ils ont des souris dans le beffroi.

C’est Elie Kamano en mal d’assise politique qui écrivaille sur sa page Facebook : « Sekou Toure n’a jamais prôner la haine à ce que je sache dans ce pays lorsqu’on connait le nombre de cadre malinké qui a séjourné où péri au camp Mamadou Boiro. »

C’est Guillaume Le Menteur qui avait menti en tartinant sur les réseaux sociaux que sa femme et lui avaient été copieusement agressés à bord de leur teuf-teuf par de jeunes Peuls dans Cona-cris !… Ce rodomont plagiaire (vous-vous souvenez !) prétendait avoir inventé l’on ne sait quelle formule mathématique abstruse. Un faux prophète qui, prétendant posséder des connaissances cabalistiques, croyait pouvoir embéguiner les citoyens guinéens.

Disparu des écrans radar, il signe son retour sur les sites guinéens en tombant sur le poil de Tierno Monénembo par ce propos alambiqué : « Un homme averti attaque le système et évite les hommes. La plume doit être le seul choix d’un écrivain averti. Dès lors où un écrivain choisit de choisir son camp, sa plume devient sélective. Pour un écrivain de votre carrure, une telle conduite est une faute impardonnable. Un écrivain qui choisit un camp est un écrivain qui n’est pas libre. Au sujet des écrivains qui ne sont pas libres, le célèbre Michèle Mailhot se posait la question suivante : Un écrivain qui n’est pas libre, est-ce un écrivain ? »

C’est ensuite Alhousseyni Makanéra Kaké, le marchand de soupe du RPG-Arc-en-ciel, qui ratiocine en déchargeant sa bile : « A chaque fois que des soutiens comme Tierno Monenembo parlent, ils mettent un océan entre Dalein et le pouvoir. Et cette fois-ci, ce qu’il a craché, il a mis l’enfer entre Dalein et le pouvoir. Et Dalein même ne va pas s’engager à traverser l’enfer pour avoir le pouvoir, la politique de l’UFDG est contre le parti lui-même. Dès que quelqu’un ne vote Cellou, on dit qu’il est contre les peuls. Si on dit celui qui ne vote pas pour lui est contre l’ethnie, ça veut dire que les peuls sont contre toutes les ethnies de la Guinée. C’est comme ça les gens vont réagir. Pourtant, si les autres ne votent pas pour un peul, ce dernier ne sera pas élu président. C’est l’obstacle pour Dalein, au premier tour de la présidentielle, il peut être premier, mais au second tour, il n’a aucune réserve de voix. Car, lorsque vous défendez votre ethnie d’une manière, vous appelez les autres à défendre les leurs. Quand Monénembo s’attaque à Sékou Touré, Lansana Conté, à Sekouba Konaté, au fond, il y a eu toujours des victimes par rapport au pouvoir. Au Fouta, Almamy Boubacar Biro a tué son propre frère. Mais il ne rappelle pas cela alors qu’il connaît l’histoire. Si la communauté peule s’attaque à Lansana Conté, personne ne sera pardonné. Parce que j’étais là en 1985, les peuls n’avaient pas de moyens, tout Madina était pour les malinkés. C’est la politique de Lansana Conté qui a inversé la tendance et qui a fait des peuls de grands commerçants, des milliardaires, de manière pas souvent très catholique. »

C’est du propre ! Le marchand de soupe est de mauvais poil depuis la déposition de NC. A tout propos, il a une réaction épidermique, et ne peut plus voir en peinture Tierno Monénembo qui use de sa plume pour éclairer la lanterne de BD par rapport à cette transition fragile.

Didon, ferme ta boîte à camembert ! L’on te dit de fermer ton clapet… Comment tu peux sortir de ta bouche toutes ces saletés, toutes ces idées à la gomme ? Qu’est-ce que tu crois quand tu ouvres ta bouche au marché Madina à Cona-cris ? Badauds et trimardeurs t’écoutent en se pinçant le tarin tout en s’exclamant : quel invétéré !

Biberonné dans la haine de l’autre, inculte, acrimonieux, envieux, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez. Ces œillères caractéristiques qui te sont greffées aux tempes te distinguent et t’empêchent de voir les à-côtés.

Tu ne vois pas qu’à ce jour dans le bled, pour se projeter dans l’avenir, il serait périlleux de passer à la trappe les actes démoniaques perpétrés par la révolution sékoutouréenne, la dictature du général-président Lansana Conté, le régime génocidaire du Pharaon du CNDD, le pouvoir corrompu du général Sékouba Konaté, et le règne autocratique et traumatisant de Goby Condé qui a exacerbé la division ethnique à des fins politiques.

Sans charres ! L’on te dit que Sékou Touré et sa révolution loufoque sont responsables du délitement social et du délitement politique qu’on vit en ce moment en Guinée. Les livres de Camara Kaba 41 (Dans la Guinée de Sékou Touré-Cela a bien eu lieu), Sako Condé (Guinée, le temps des fripouilles), Ibrahima Baba Kaké (Sékou Touré : le héros et le tyran), Alpha-Abdoulaye Diallo dit Portos (La Vérité du ministre-dix ans dans les geôles de Sékou Touré), Jean-Paul Alata (PRISON D’AFRIQUE-5 ans dans les geôles de Guinée), Charles E. Sorry (Sékou Touré, l’ange exterminateur-Un passé à dépasser), et bien d’autres livres poignants mettent à nu Sékou Touré et sa révolution. Le Chef Suprême de la Révolution était un complexé, un haineux, un égotiste, un démagogue, un manipulateur, un brutal, un satyriasis. Il a fait massacrer des milliers de Guinéens innocents toutes ethnies confondues.

A la tête d’un Etat policier, il a régné par la terreur, la violence, la barbarie, les assassinats ciblés. Il a institué la délation et la mesquinerie comme adjuvants de sa révolution. Il a incité à la fornication, à l’adultère, au dévergondage, et au vagabondage sexuel des jeunes filles du pays à travers les activités culturelles de la Révolution. Ces petites esclaves sexuelles servaient aussi à partager le lit de hauts dignitaires étrangers en tourisme sexuel en Guinée. Sékou Touré a brisé à jamais des liens de sang. Il a brisé des familles, l’on vous dit des familles !…

Il est allé en guerre contre l’ethnie Peule, et a écrit un discours haineux contre les Peuls. On se souvient de l’éditorial cinglant de Oumar Dioubaté contre les Peuls sur la voix de la Révolution qui donnait rendez-vous aux intellectuels de l’ethnie Peule à se retrouver au Fouta Djalon pour danser le « Soli », la danse des nouveaux circoncis, pour montrer ainsi leur totale adhésion à la Révolution. Pouah !

Voyez-vous ! C’est Sékou Touré qui a instillé la haine entre Peul et Malinké. Il a forgé des stéréotypes, des clichés sur les Peuls que Ousmane Kaba leader du PADES a fait sien lors de son séjour à Kankan.

Sur le plan économique, excepté les dignitaires de la Révolution et leurs familles et quelques privilégiés du régime sanguinaire, le Guinéen lambda vivait dans la mouise. Depuis rien n’a changé et c’est toujours les maux de pauvreté, de misère, de mesquinerie, d’ostracisme, d’ethnocentrisme, de corruption, d’enrichissement illicite, d’injustice, d’abus de pouvoir, de liquidation physique de potentiel adversaire politique qui sont inscrits au fronton du pays. Les populaces sont toujours dans la panade, elles mènent une vie de chien. Tandis qu’une poignée de malins au pouvoir mènent une vie de patachon. Il y a de quoi être aigri !

Disons que le général président Lansana Conté a certes autorisé l’avènement du multipartisme en Guinée. Il a libéré la parole et accepté que le satirique guinéen, Le Lynx, se déploie dans le nouveau paysage médiatique. Il avait écrasé les attaques rebelles, en 2000, contre la Guinée et préservé l’intégrité territoriale du pays. Mais Lansana Conté n’est pas exempt de critiques. Il a fait massacrer, lui aussi, des centaines de Guinéens. Il était un dictateur.

Et tu mens en disant que c’est lui « qui a fait des peuls de grands commerçants, des milliardaires, de manière pas souvent très catholique ». Tu affabules, Alhousseyni Makanéra Kaké ! Tu es minable et aveuglé par ta haine contre les Peuls.

Voilà que toi aussi, tu te mets de la partie et tu tartines : « Un écrivain qui choisit un camp est un écrivain qui n’est pas libre. Au sujet des écrivains qui ne sont pas libres, le célèbre Michèle Mailhot se posait la question suivante : Un écrivain qui n’est pas libre, est-ce un écrivain ? »

Sans charres, Guillaume Le Menteur ! Tu ne sais vraiment pas de quoi tu parles. Un écrivain engagé choisit son camp. Un écrivain engagé est le porte-voix des sans voix. Un écrivain engagé n’est pas un impartial face à un fait qui interpelle toute une nation. Un écrivain engagé prend position sans ambiguïté. Comme Tierno Monénembo qui encourage BD à sortir des sentiers battus. Un écrivain engagé n’est pas un bateleur ou un laudateur qui caresse dans le sens du poil ou qui mange à tous les râteliers.

Et j’en mettrai ma tête sur le billot que tu n’as lu aucun livre de l’écrivaine Michèle Mailhot. Pour preuve tu la prends pour un homme. Et puis sa citation n’est pas du tout en contradiction avec ce que l’on essaye de t’inculquer dans la caboche.

Aimé Césaire, Frantz Fanon, Camara Laye (Dramouss), Chinua Achebe, Eza Boto ou Mongo Beti, Jean Paul Sartre, Albert Camus, le malien Ibrahima Ly (Toiles d’araignées), Ahmadou Kourouma, André Brink, Nadine Gordimer, Augusto Roa Bastos (Moi, le Suprême), etc étaient tous des écrivains engagés. Et de par leur prise de position dans leurs livres, les regrettés André Brink et Nadine Gordimer avaient contribué à dénoncer le système de l’apartheid, la ségrégation raciale en Afrique du Sud. Wole Soyinka, Henri Lopes, Tierno Monénembo et Alioum Fantouré sont des écrivains libres et engagés.

« Le cercle des tropiques » est le premier roman qui m’a éclairé sur ce qu’est un régime dictatorial en Afrique. Ceci pour dire qu’un écrivain qui n’est pas libre d’exprimer sa pensée, d’écrire ce qu’il pense dans ses livres est tout simplement un bagnard qui se déplace avec des boulets aux pieds.

En dépit de toutes ces observations, le marchand de soupe du RPG Arc-en-ciel, prosaïque, détonne par cette pernicieuse comparaison : « Quand Monénembo s’attaque à Sékou Touré, Lansana Conté, à Sekouba Konaté, au fond, il y a eu toujours des victimes par rapport au pouvoir. Au Fouta, Almamy Boubacar Biro a tué son propre frère. Mais il ne rappelle pas cela alors qu’il connaît l’histoire. »

Sans charres ! Alhousseyni Makanéra Kaké est immonde, captieux et cynique. L’emploi de la locution adverbiale « au fond » mis en exergue par les deux virgules montre son cynisme et lui sert d’exutoire pour offrir aux Peuls l’apéritif du passé sur Almamy Boubacar Biro Barry. Sans ambages, on condamne cet acte fratricide de Bocar Biro d’une part et d’autre part le parricide de Almamy Samory Touré. On ne massacre pas son frère ou son fils. Et qu’est-ce qu’il faut condamner chez Mohammad Dinah Salifou Camara ? C’est au marchand de soupe du RPG-Arc-en-ciel de le révéler et on se chargera de condamner.

Dans l’arbre généalogique de Alhousseyni Makanéra Kaké, tous seraient des gens sans histoire. Sur aucune branche ne figurerait un héros aux mains ensanglantées, un parricide, un fratricide, un infanticide, un trousseur de jupon, un voleur de bétail, un malfaiteur, ou on ne sait quoi d’autre de mal. Tous des immaculés, des saints des saints. Hum !

C’est pourquoi, Alhousseyni Makanéra Kaké ouvre certainement sa boîte à camembert, embouche le goulot des égouts de l’histoire, farfouille dans les poubelles du passé ; et il faut s’attendre qu’il livre ainsi les secrets d’alcôve des Rois du Fouta et tout ce qu’on nous a caché d’eux jusque maintenant.

Il faut comprendre l’état d’esprit de notre marchand de soupe qui voit brusquement son avenir s’assombrir avec la déposition de NC. En fait c’est son gagne-pain que BD et le CNRD lui arrachent ainsi de la bouche sans crier gare ; lui qui profitait du règne de ce dernier. Ça le met en rogne de ne pas savoir comment rebondir. Et plongé dans l’étroitesse de son esprit ethnocentrique, il bariole :

« A chaque fois que des soutiens comme Tierno Monénembo parlent, ils mettent un océan entre Dalein et le pouvoir. Et cette fois-ci, ce qu’il a craché, il a mis l’enfer entre Dalein et le pouvoir. Et Dalein même ne va pas s’engager à traverser l’enfer pour avoir le pouvoir, la politique de l’UFDG est contre le parti lui-même. »

Quel esprit dantesque ! L’on a lu cette phrase ad nauseam. Dalein n’aura sûrement pas le feu sacré de traverser l’enfer, de marcher sur des cadavres pour monter au trône. Ils sont combien de milliers de militants de l’UFDG, toutes ethnies confondues, qui ne connaissent pas Tierno Monénembo et ne lisent pas ses pamphlets, et qui n’ont du reste jamais entendu même parler de lui ?

Attends, Alhousseyni Makanéra Kaké ! Est-ce que tu prends franchement le temps de faire travailler ta petite tête avant de balancer tes idées nauséabondes sur les réseaux sociaux ? Parce que, franchement, tu dis là des inepties ! C’est vrai que l’on n’est pas nombreux à musarder sur les réseaux sociaux pour entendre ce qu’on cancane dans les rues de Cona-cris mais tu te discrédites aux yeux du peu qui y vont. Tu as fréquemment des réactions binaires et fallacieuses en politique.

Sache que les écrits de Tierno Monénembo, ses prises de positions politiques ne vont pas révulser les électeurs potentiels et tous les autres électeurs dénués de tous les clichés ethnocentriques à voter Cellou Dalein Diallo dans une élection présidentielle. Tierno Monénembo n’est pas le gourou de l’UFDG. Tu n’arrives pas à faire le départ entre l’engagement de Tierno Monénembo, dans ses écrits pour l’avènement d’un pays où tous les citoyens guinéens vivront heureux, en toute harmonie, et son ethnie et l’UFDG. En dépit de ta haine tant nourrie à l’encontre de Tierno Monénembo et de l’ethnie Peule, sache qu’il a une bonne plume et qu’il est pertinent dans ses papiers. Il est dans son rôle d’écrivain engagé. Dans « Les écailles du ciel », il écrit :

« En amoureux fou du pouvoir, Ndourou-Wembîdo avait pris soin, durant son règne, d’écarter d’une manière ou d’une autre ceux qui s’en étaient tant soi peu approchés. Chaque fois qu’un de ses collaborateurs avait gagné quelque prestige sous son ombre et un peu de popularité aux yeux de l’opinion, il l’avait limogé, avili ou décapité sans fioritures. »

C’est la caractéristique des tyrans et là-dessus il ne faut pas se voiler la face : cette description littéraire met en filigrane la personnalisation du pouvoir et le règne sanglant de Sékou Touré qui avait pratiquement zigouillé tous les intellectuels guinéens de l’époque. Leur mise à mort impacte aujourd’hui encore le développement de la Guinée. C’est dire qu’il est plus que temps maintenant de tirer la Guinée du gouffre dans lequel l’ont précipité les précédents régimes politiques.

Sur ce, BD polarise les espoirs de tous les Guinéens qui rêvent de voir un nouveau soleil se lever à l’horizon en Guinée. Il doit faire la pige à tous ses devanciers au pouvoir. Pour ce faire il doit écouter les conseils qui l’invitent à casser le moule. On est d’accord qu’il n’y ait pas de chasse aux sorcières. Mais qu’on ne ramène pas encore et encore aux affaires toutes ces pourritures, tous ces anciens prédateurs de l’économie guinéenne. De grâce pas recyclage !

Tous ces pharisaïques, tous ces magouilleurs, tous ces marchands de soupe, tous ces gougnafiers du régime de NC n’ont pas leur place dans cette nouvelle transition politique. Parce que l’intention inavouée de cette camarilla à bagou qui faisait mousser NC, c’est de fourvoyer son tombeur. Le fin mot, c’est de voir ce dernier faire long feu en plein midi. Ah, non ! Ce n’est pas un procès d’intention qu’on leur fait là. Ils cherchent à pateliner BD pour arriver à leur fin. A lui maintenant de jouer la balle : dans les buts ou dans les gradins !… Mais il faut agir vite. Il faut agir pour arrêter cette spirale de suicides chez les jeunes guinéens en désespoir de cause. Il faut leur donner confiance en l’avenir et leur permettre de rêver. Il faut les convaincre qu’avec BD c’est possible de se projeter dans le futur…

Benn Pepito

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