[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Organisation guinéenne de défense des Droits de l’Homme a tiré sa révérence ce jeudi 12 novembre à l’hôpital sino-guinéen. Selon Abdoul Gadiri Diallo, défenseur des droits de l’Homme, sa disparition est une perte énorme pour la Guinée, l’Afrique et l’OGDH.

Le doyen Thierno Madjou Sow était un homme tolérant, constant, d’une forte persévérance et de patience. ‘’Il n’a jamais écarté le débat contradictoire dans ses discussions. Il a toujours estimé que chacun a sa place dans la société et les valeurs cardinales qui fondent le respect des droits de l’Homme’’, témoigne Abdoul Gadiri Diallo, porte-parole de l’OGDH

 ‘’Il était constant et persévérant parce que de manière systématique il a été, il est resté le même dans la défense des principes portant sur le respect des libertés fondamentales et le respect de la règle de droit. Il n’a jamais varié et a gardé cette constance qui a été accompagné d’une intégrité morale sans faille‘’, précise-t-il.

A en croire Abdoul Gadiri Diallo, Thierno Madjou Sow, même étant malade, se consacrait à la promotion et à la protection des droits de l’Homme. Il confie que le défunt dans son combat, ‘’quel que soit le temps que vous lui donnez pour répondre à une demande ou une exigence qui fonde l’Etat de droit, il prend le temps qu’il faut et ne se précipite jamais’’.

Sa disparition est une ‘’énorme perte pour la Guinée, pour l’Afrique et aussi et surtout de l’OGDH car il était la voix des sans voix ‘’, conclut le porte-parole de l’OGDH.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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