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Dorah Aboubacar Koita ou la tragédie d’un consolateur satanique ?

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[dropcap]D[/dropcap]ans la vie, il n’est pas prudent de faire trop de zèle. Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c’est le train, ce n’est pas la gare. Les seules vraies erreurs sont celles que nous commettons à répétition. Les autres sont des occasions d’apprentissage.

M. Koita, dans une tribune ouverte adressée à Monsieur le Ministre d’État, Tibou Kamara, vous vous donniez le rôle d’un consolateur zélé sans objectivité en voulant se  rendre utile auprès d’un homme. C’est tout à fait normal car, ‘’la dictature, c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours’’.

Mais avant, je sais que tu es dans la tourmente d’une jeunesse excitée et avec moins d’expérience, voulant à tout prix jouer dans la cour des ‘’grands’’ même si on n’a pas les côtes solides. Tu as besoin de formation et d’écrire mieux pour se faire comprendre. Sûrement, comme dorénavant tu te présentes comme le marchand du livre ‘’La transition, le CNDD et moi’’, je suis convaincu que tu as besoin d’un professeur de français afin de se faire mieux comprendre. Car tu es en souffrance de syntaxe et de conjugaison.

D’abord, pour ta gouverne, on ne dit pas « on aime le dire souvent » plutôt, « on aime à le dire ». Et en plus, dans une œuvre, qu’elle soit littéraire ou scientifique, elle est soumise à la critique.

Et d’ailleurs, pour un peu améliorer ton niveau d’analyse, Philippe Forest disait récemment : « Il y a peut-être autant de bons critiques qu’il y a quarante ans, mais les conditions générales sont plus défavorables, le champ littéraire était aussi plus lisible car il était plus conflictuel. Encore aujourd’hui, c’est autour des rares grandes polémiques qu’on voit se dessiner les lignes de force ». Sur une œuvre littéraire,  les écrivains ou acteurs mis en scène entrent en dialogue ou en opposition pour le bien de l’œuvre elle-même.
Décimo, tu perds tout le sens du contenu de ta critique pour avoir pris position. Cela ne surprend guère, comme tes intérêts sont mis en jeu, tu dois faire l’avocat du diable mais pas dans un style satanique qui met à nu ta nullité avec cet écrit verbeux.

Tertio, cet ouvrage du Pr. Koutoubou n’est qu’un essai pas un roman. À la différence, le premier est argumentatif et le second narratif. Il ne suffit pas juste de lire mais de comprendre. Tu as cette autre difficulté. Pour être utile et bon marchand du Pr. Koutoubou pour qui tu ne cesses d’éloges, il faut beaucoup lire et comprendre.

Tu es du genre ce gros éléphant sans poids qui croit en lui mais qui se fait ramasser par un petit vent des côtes. Gilbert Cesbron, avait vu une espèce d’individus de ton genre venir en écrivant ceci : « La démagogie est un mal bien français. Ce jeu sinistre, qui nous avilit et nous ruine, requiert, d’un côté des menteurs et, de l’autre, des dupes ».

Mon cher Dorah, juriste, activiste de la société civile et marchand de livres, dans l’espoir de te lire prochainement sans aucune ambiguïté à te faire comprendre et sans passions, retient que les propos ou écrits démagogiques, sont dans le but d’obtenir le soutien d’un individu ou groupe en flattant les passions et ou en exacerbant les frustrations et ou préjugés.

Pour ce faire, le démagogue utilise des écrits ou propos simplistes, sans nuance aucune, faisant preuve d’une complaisance excessive. Il fait donc appel à la paresse intellectuelle ou facilité, tout en proposant des solutions ou analyses qui semblent évidentes. Jamais, il ne fait appel à la raison !

Par Habib Marouane Camara
Journaliste et Analyste politique

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