Double scrutin du 22 mars : du matériel électoral brulé dans plusieurs localités du pays
[dropcap]A[/dropcap] la veille du double scrutin législatif et référendaire, les tensions sont vives dans plusieurs villes de la Guinée où des manifestants sont déterminés à se faire entendre pour empêcher l’organisation de ces consultations électorales.
Dans la capitale Conakry, des manifestants ont paralysé l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa-Wanindara où boutiques et magasins sont restés fermés, malgré la présence en grand nombre d’agents des forces de défense et de sécurité dans les rues.
Les quartiers Hamdallaye, Wanindara et Sonfonia ont été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants. Des militaires ont été appelés en renfort pour contrôler la zone.
A l’intérieur du pays, des écoles, retenues comme bureaux de vote, ont été incendiées dans les localités de Loppet et Télico dans la préfecture de Mamou. Du matériel électoral a été incendié à Porédaka, toujours dans la ville-carrefour.
A Labé, les manifestants ont défié les forces de l’ordre pour incendier le palais Kolima où était stocké le matériel électoral.
A Nzérékoré au sud de la Guinée, des incidents ont été signalés à Palé, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Nzérékoré. Le matériel électoral a été détruit par des protestataires opposés à la tenue des élections dimanche.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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Il faut évidemment se réjouir que ces manifestations héroïques des jeunes défenseurs de l’avenir démocratique de notre nation, montrent ainsi à la face du monde entier l’échec de tout le système de gouvernance d’un Alifa Koné; qui aura décidément passé toute sa vie à mentir et mystifier son monde.
Aux principaux acteurs de cette dynamique salvatrice du FNDC dont Abdourahmane Sano et Cellou D. Diallo notamment, on ne saurait cependant pas assez dire que la nuit du 21 au 22 mars risque fort d’avoir été prévue par cette bande de criminels en col blanc, comme une sorte de « nuit des longs couteaux » à la guinéenne. Méfiance, méfiance donc !
Quant au peuple de Guinée, qui attend depuis des lustres d’avoir enfin un régime qui se préoccupera de sortir le pays de sa misère sociopolitique, culturelle et économique, demain dimanche 22 mars 2020 sera cette journée de toutes les bonnes opportunités pour reprendre son destin en main. Celui-là même dont le contrôle lui est usurpé inutilement depuis le 22 octobre 1958.
Le moment est venu de dégager Alifa Koné du pouvoir qu’il n’a jamais mérité !
Was-Salam !