De l’avis du général Mamadi Doumbouya, la fête du 2 octobre marquant l’accession du pays à l’indépendance, est non seulement un moment de commémoration, mais aussi un rappel constant que la liberté n’a pas de prix.
Le président de la transition estime que la fête nationale doit être une occasion pour les jeunes générations de se souvenir que ‘’leur responsabilité est de maintenir ce flambeau allumé, avec la même ardeur que ceux qui nous ont précédés’’.
Pour le général Doumbouya, s’inspirer du passé pour construire le futur ensemble, ‘’c’est créer les conditions du vivre-ensemble’’, avant de souligner que ‘’nous ne pourrons pas construire une Guinée forte sans la réconciliation de toutes ses filles et de tous ses fils. Nous devons tourner la page des divisions et des querelles intestines pour bâtir ensemble un avenir commun’’.
Il rappelle avoir organisé, après le 5 septembre 2021, les Assises nationales et des Journées de concertation sur toute l’étendue du territoire national. En le faisant, dit-il, ‘’nous avons eu pour ambition de redonner espoir à chaque guinéen, de construire des ponts entre les filles et fils du pays. Ces rencontres spécifiques avec les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les agriculteurs, les opérateurs économiques, les acteurs politiques et l’ensemble des corps constitués de l’État, ont permis d’apaiser et de faciliter les relations entre gouvernants et gouvernés, et d’enrichir nos réflexions en vue d’actions collectives fructueuses pour le développement économique, social, politique et culturel, dans la paix et la sérénité’’.
Le chef de l’Etat reste convaincu que ‘’la mise en œuvre entamée des recommandations issues de ces assises et des différentes concertations nationales viendra, à terme, apporter davantage de vitalité à nos institutions et raffermir notre gouvernance dans tous les domaines’’.
‘’C’est en ce sens que nous avons œuvré pour le rétablissement dans leurs droits de 2000 ménages déguerpis dans la zone de Kaporo-rails et de Kipé 2 en favorisant l’acquisition d’un nouveau domaine où ils pourront se réinstaller’’, révèle-t-il, tout en précisant que ‘’c’était l’une des recommandations des conclusions des Assises nationales, mais c’était aussi un engagement personnel d’essuyer les larmes de ces compatriotes qui aspiraient à cette réhabilitation depuis 1998’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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