Le corps sans vie de Hassimiou Barry, âgé d’un an et demi, a été retrouvé dans une valise. La nouvelle de sa mort a provoqué une onde de choc à Keitaya, quartier situé dans la commune urbaine de Dubreka. Ses parents, encore inconsolables, raconte les derniers instants de leur bébé.
Hawaou Barry, la mère de Hassimiou, affirme qu’hier mercredi, vers 9h, ‘’j’ai laissé mon enfant chez nous dans la cour pour aller au marché. Il jouait avec les enfants de nos voisins. Quand je suis revenue du marché, ils étaient chez nous. Quelques miunites plus tard, ils sont tous allés chez nos voisins pour jouer dans leur cour. A 10h, je suis partie pour le chercher afin qu’il vienne manger, mais je ne l’ai pas vu dans la cour où il était parti pour jouer’’.
Avant de poursuivre : ‘’Nous avons cherché partout, en vain. Je suis allée dans la cour où il a été retrouvé mort. J’ai tapé à la porte à plusieurs reprises, mais personne n’a ouvert. J’ai forcé pour ouvrir la porte. Elle s’est ouverte. J’ai demandé si la femme qui y était si elle a vu mon enfant, elle a répondu non. Au même moment, son enfant disait le nom de Hassimiou’’.
‘’Je suis sortie là-bas, nous avons continué les recherches toujours mais en vain. Vers 12h, Bintou Condé, celle qui loge dans la cour où mon bébé a été retrouvé mort est sortie pour me dire qu’elle peut m’aider à le retrouver. Elle s’est rajoutée à nous pour aller à la recherche du petit. Vers 21h, nous avons retrouvé le corps de l’enfant dans une valise. La découverte a été faite dans la cour de la dame Bintou’’, précise la mère de famille.
‘’Quand nous avons retrouvé le corps de l’enfant, des gendarmes et policiers sont venus pour l’envoyer à l’hôpital Ignace Deen pour des fins d’enquêtes. Bintou Condé a été arrêtée par les enquêteurs. Elle est détenue actuellement à la gendarmerie de Dubreka’’, souligne notre interlocutrice.
Quant à Mamadou Barry, le père de l’enfant, il était à Kindia au moment des faits. ‘’On m’a appelé pour me dire que mon enfant est perdu. J’ai emprunté une moto pour rentrer en toute urgence. Arrivée ici, j’ai trouvé beaucoup de corps habillés. Après, on m’a dit que mon enfant a été tué. Ça me fait très très ma’’, coupe-t-il court, bouleversé.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
00224 662 78 58 57/salimbalde91@visionguinee.info