En plénière le lundi 18 avril, l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) a réagi à la lettre du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, en date du 16 avril, lui demandant de proposer le délai nécessaire à l’accomplissement des étapes clés et les actions essentielles pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Dans une déclaration qui a sanctionné la rencontre, l’ANAD a rappelé qu’elle avait déjà soumis, depuis le 24 septembre 2021 à la demande du CNRD, un mémorandum qui identifiait clairement les actions à mener et les délais nécessaires pour un retour, dans un temps raisonnable, à l’ordre constitutionnel.

Dans son mémorandum, l’ANAD souligné qu’elle avait ‘’démontré que 15 mois étaient largement suffisants pour sortir de la période d’exception si une réelle volonté politique existait’’.

La coalition dirigée par Cellou Dalein Diallo assure qu’elle a rappelé à plusieurs reprises à travers ses déclarations et celles du Collectif des partis politiques (CPP) et du G58, la nécessité de mettre en place un cadre permanent de dialogue pour discuter des conditions à réunir pour organiser des élections crédibles et sortir, le plus tôt possible, le pays de la période d’exception et d’incertitude.

Elle déplore le fait que son mémorandum déposé depuis le 24 septembre ‘’n’ait fait l’objet d’aucune considération et n’ait suscité aucune réaction de la part du CNRD’’.

L’ANAD estime que ‘’les diligences à accomplir pour le retour à l’ordre constitutionnel ne doivent être discutées et définies que dans le cadre de dialogue ainsi préconisé et aves les acteurs impliqués dans le processus électoral’’.

Elle renouvelle son appel à la junte pour la mise en place du cadre de dialogue qui permettra de trouver un ‘’consensus sur le cadre juridique et institutionnel, les conditions techniques à réunir pour organiser, dans un délai raisonnable, des élections inclusives et crédibles’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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