[dropcap]L[/dropcap]e gouvernement était en retraite, mercredi 1er octobre 2014, pour dit-on se pencher sur les conditions d’améliorer sensiblement l’accès des populations aux services sociaux de bases, mais aussi se projeter sur la croissance économique en 2015. Cette retraite intervient au moment où la Guinée est en proie avec l’épidémie d’Ebola.
Récemment, la Banque mondiale a prévenu rdans un communiqué, parcouru par VisionGuinee, que ‘’le virus Ebola continue de se propager dans les trois pays les plus durement affectés. Son impact économique pourrait être multiplié par huit, infligeant un choc catastrophique à des Etats déjà fragiles’’, interpelle la Banque mondiale.
Selon les projections de la Banque mondiale, le produit intérieur brut cumulé de la Guinée, du Liberia, et de la Sierra Leone pourrait être amputé de 359 millions de dollars en 2014 et de 809 millions en 2015 si l’épidémie n’est pas contenue.
D’après les autorités Guinéennes, la présence d’Ebola dans le pays a entraîné un décalage entre les lettres de mission remises aux membres du gouvernement, le programme d’action prioritaire et la loi des finances initiale 2014 adopté par le Conseil national de la transition.
Le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana explique ce décalage par le fait que les lettres de mission aient été remises aux membres du gouvernement après l’adoption de la loi des finances initiale 2014.
Selon lui, il y a donc un problème de cohérence entre les outils de gouvernance, les lettres de missions, le plan prioritaire d’action, le document de stratégies de réduction de la pauvreté et la loi des finances. D’où la nécessité, à l’en croire, de revoir cette situation pour qu’il y plus une cohérence d’ensemble dans la démarche du gouvernement dans la gestion économique.
Dans son argumentaire, Mohamed Saïd Fofana a indiqué que l’épidémie d’Ebola est venue mettre un frein aux initiatives d’investissements en Guinée avec à la clé, un impact négatif sur les ressources budgétaires de l’Etat et sur les différents secteurs de l’économie. Ceci dit, selon le Premier ministre, il faut un réaménagement du dispositif de la gouvernance économique en Guinée pour s’attendre à des résultats probants.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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