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Ebola, une punition divine ?

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L’épidémie qui sévit depuis janvier a une incidence dans les relations entre Guinéens. Les églises et les mosquées ne sont pas épargnées. Le temps est à la sensibilisation.

Mohamed Lamine Diallo
Mohamed Lamine Diallo

Le virus Ebola tourmente plus d’un Guinéen. C’est aussi le principal sujet de discussion. Dans les mosquées et les églises du pays, des prêches, des invocations, des lectures du Coran et de la Bible, des séances de sensibilisation sont organisées, pour dit-on, amener les fidèles à respecter les mesures d’hygiène recommandées.

“Les religieux, musulmans comme chrétiens, depuis le début de cette épidémie, se sont levés comme un seul homme pour aider dans la lutte contre Ebola. Aujourd’hui, nous avons dépassé la phase qui consiste à demander aux gens d’accepter de croire à l’existence du virus. On informe les citoyens sur les précautions à prendre. Qu’on croit ou qu’on ne croit pas, mais qu’on s’aligne derrière ces précautions”, déclare le Dr Mohamed Lamine Diallo, directeur national de la Zakat au secrétariat des Affaires religieuses de Guinée.

En plus des mesures d’hygiène, des équipes de sensibilisation ont été déployées pour faire du porte-à-porte avec des distributions de kits hygiéniques dans les foyers les plus actifs d’Ebola.

“En tant qu’Eglise, nous avons fait appel à la grande famille CARITAS internationalis dont nous sommes membres. Nous avons fait un appel d’urgence que nous avons partagé avec tous les membres de ce grand réseau Caritas internationalis, et aussitôt d’autres se sont joints pour appuyer notre effort en acceptant de mettre des fonds à notre disposition”, explique l’abbé Matthieu Loua, secrétaire général de l’Organisation catholique pour la promotion humaine (OCPH), à l’archevêché de Conakry.

Epreuve

Si certains restent toujours réticents quant à l’existence réelle du virus mortel dans le pays, d’autres par contre, parlent de “punition divine”. Une idée que partagent certains religieux.

Le Dr Diallo ne rejette pas d’emblée cette conception de la chose, mais reste prudent, dans la mesure où il est croyant. “Je sais que toute chose provient d’Allah. Je sais que la maladie ou toute autre sorte de malaise est une épreuve venant de Dieu, le Tout Puissant. Je suis dans cette dynamique”, assure-t-il… Lire la suite sur Afrique Actualité.

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