La Direction générale des examens et du contrôle scolaire (DGECS) organise, du 21 au 22 octobre 2025, dans la salle de conférence de l’Institut national de recherche et d’actions pédagogiques (INRAP), un atelier national sur la gestion numérique des classes intermédiaires et le lancement officiel de deux nouvelles plateformes éducatives pour l’année scolaire 2025-2026, en présence du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Jean Paul Cedy.

Dans sa prise de parole, Mamadi 49 Kaba, directeur général des examens, a indiqué que cet atelier vise à ‘’tirer les leçons de la gestion des classes intermédiaires de l’année scolaire 2024-2025 en identifiant les points faibles et en définissant les mesures correctives nécessaires avant le lancement de l’année scolaire 2025-2026’’.

Poursuivant, il a précisé qu’il sera aussi question de ‘’lancer la plateforme numérique d’inscription des candidats aux examens nationaux, afin de disposer de statistiques fiables dans les meilleurs délais’’.

L’atelier sera mis à profit pour procéder au lancement d’une nouvelle plateforme numérique en vue de faciliter la collecte et la fiabilisation des numéros de téléphone des acteurs du système éducatif. ‘’Ces données sont devenues essentielles pour le paiement électronique des primes et indemnités liées à l’organisation des examens nationaux’’, a-t-il souligné.

A ses yeux, ‘’l’ensemble de ces défis constitue une avancée majeure qui permettra de renforcer l’efficacité de l’organisation des examens nationaux et de consolider la confiance entre le MEPUA, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves et les partenaires sociaux de l’éducation’’.

Parmi les participants à cet atelier, Sidiki Koulibaly, proviseur du lycée Bah Ibrahima Kaba (Bibaka), un établissement public relevant de la délégation scolaire de Bantounka et de la direction communale de l’éducation de Ratoma), a affirmé que ‘’cette innovation nous permet de sécuriser nos notes, de limiter les transferts fantaisistes des élèves et de préparer des élèves bien encadrés pour aborder les examens nationaux’’.

Il a rappelé qu’avant, ‘’un élève qui redoublait dans un établissement X pouvait falsifier son dossier et se présenter dans un établissement Y pour intégrer une classe supérieure. Grâce à cette plateforme, les notes et résultats sont désormais sécurisés, ce qui limite, voire empêche, ces mouvements irréguliers’’.

Ce renforcement des outils numériques témoigne de l’engagement des autorités éducatives à moderniser le système, en garantissant transparence, fiabilité et équité dans la gestion des examens et le suivi des parcours scolaires des élèves.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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