En marge de l’ouverture officielle des classes le 3 octobre dernier, plusieurs localités de l’intérieur du pays sont confrontées à d’énormes difficultés, a-t-on appris de sources fiables.

Cet état de fait s’expliquerait par endroits par le manque d’accueil  réservé à ces enseignants affectés dans ces localités, mais aussi par la difficulté à s’adapter à la vie rurale, vu l’enclavement de ces zones, notamment à Dubréka, Mandiana, Forécariah pour ne citer que celles-là.

Au moment à Guéckédou, on signale le manque de salles de classes en ce début de l’année scolaire 2013-2014. Actuellement, le lycée-collège de la localité ne dispose que de 18 salles de classes pour 22 groupes pédagogiques.

Rappelons qu’il y a encore deux semaines quand les populations de Beyla exprimaient leur désarroi suite au manque d’enseignants dans les écoles de leur préfecture.

Ce manque a été quant à lui, amputé à la réticence des enseignants à rallier le chemin de l’école. Ce qui serait dû aux conflits intercommunautaires intervenus au mois d’août passé entre les populations autochtones Kpèlè et celles allogènes, Konianké et qui avaient fait une centaine de morts de part et d’autre selon le dernier bilan établi par le gouvernement.

Ce phénomène doit interpeller l’attention des autorités en vue de prendre des mesures idoines pour parer à ces crises de nature à porter préjudice à la formation des élèves à l’arrière-pays.

Mady Bangoura pour VisionGuinee.Info

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