[dropcap]L[/dropcap]e choix de l’opérateur français est provisoire. Ce qu’a laissé entendre Pathé Dieng, face à la presse samedi. L’adjudication ne sera définitive qu’après les négociations techniques. La compagnie française a été recrutée, suite à un appel d’offres international, et possédait des atouts par rapports aux trois sociétés soumissionnaires, selon le directeur de la planification et du fichier électoral.
Gemalto dispose selon la Céni d’un chiffre d’affaires de plus de 500 millions de dollars, d’une expérience avérée dans l’enrôlement biométrique au Gabon, au Bénin et au Mali, et d’un prestataire local de droit guinéen NewTech Solutions.
Parmi les quatre sociétés qui ont postulé, Gemalto avait la surface financière la plus élevée assure Pathé Dieng qui affirme que le dossier d’appel d’offres est clair. ‘’Nous avons exigé que le soumissionnaire ait eu à faire un recensement électoral biométrique. Le point le plus fort de Gemalto est qu’elle a évolué dans au moins six pays africain. Elle a donc une expérience’’, a expliqué le directeur de la planification de la commission électorale nationale indépendante.
‘’Nous sommes partis sur la base d’une population cible de 10 électeurs potentiels. La démonstration technique de chaque soumissionnaire devrait prouver qu’on peut enrôler une personne en une, deux ou trois minutes. On s’est rendu à l’évidence que la solution proposée par Gemalto répond aux exigences définies dans le dossier d’appels d’offres’’, a poursuivi le commissaire.
Alpha Kabiné Keita qui préside la commission des passations des marchés publics à la Céni aborde dans le même sens. Il affirme toute la procédure de recrutement de Gemalto a été transparente. ‘’La direction des marchés a la responsabilité exclusive de la passation des marchés. Elle assistée d’un représentant de l’autorité contractante. La Céni en tant qu’autorité contractante a lancé un appel d’offres international destiné aux sociétés évoluant dans le domaine électoral et de la biométrie. Tout s’est passé en toute transparence’’.
Gemalto va étudier un ensemble de points présentés par la Céni. Si la société remplie toutes les exigences, elle se verra notifier l’adjudication définitive du marché de révision du fichier électoral. A défaut, la commission électorale procédera au recrutement d’un nouvel opérateur technique, assure-t-on du côté de l’institution électorale.
Salim Bayo, pour VisionGuinee.Info