[dropcap]Q[/dropcap]ui a empoisonné les militants du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) pendant la campagne électorale de 2010 ? C’est la grosse question à laquelle seul Jean Marie Doré détient la réponse. Toutefois, l’ancien premier ministre continue de taire le nom de l’auteur pour des raisons de sécurité, dit-il.

Visé par le collectif citoyen pour la justice en faveur des victimes des exactions et/ou empoisonnés de 2010, Jean Marie Doré a répondu à cette structure de jeunes qui entend porter plainte contre lui devant les tribunaux. ‘’Il fallait éviter que les ennemis de la paix ne fassent des supputations qui alimentent les oppositions qui pouvaient allaient jusqu’à mettre l’unité nationale en péril’’, explique le leader de l’Union pour le progrès de la Guinée. ‘’Si l’UFDG avait empoisonné l’eau des militants, le RPG n’allait pas rester sans réagir, et vice versa’’.

Premier ministre au moment des faits, Jean Marie Doré estime que ce sont des freluquets qui parlent de cette affaire d’empoisonnement. Il va plus loin en suggérant aux animateurs de l’émission Œil de Lynx, de ne être les porte-voix ‘’des cancres’’ à la radio.  ‘’Ils n’ont pas parlé de chiens crevés dans les rues. Il y a l’information qui est destinée à faire avancer la société globale, mais si vous me parlez du cadavre d’un rat dans un égout. Ce n’est pas de l’information’’, a-t-il coupé court à l’antenne.

Parlant de l’éventuelle plainte du collectif citoyen pour la justice, Jean Marie Doré dit avoir la tête sur les épaules.  ‘’Ils peuvent aller saisir la cour internationale de la justice’’, indique-t-il, ‘’je ne vois pas qui osera venir me demander de rendre compte de la gestion de mon pays, alors qu’il y a  l’obligation de maintenir la paix. Cette autorité n’existe pas sur la terre,’ conclut le doyen Doré.

Jean Maie Doré, président de l’UPG sur l… par kbarrie

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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