En compagnie de partenaires de la Guinée, la ministre Rose Pola Pricemou rassure les victimes de l’explosion du dépôt d’hydrocarbures
Pour s’enquérir de l’état des victimes en vue de leur apporter un soutien, la ministre du plan et de la coopération internationale, accompagnée des partenaires techniques et financiers de la Guinée s’est rendue ce mardi 19 décembre sur le terrain. Rose Pola Pricemou s’est rendue à la mosquée Fayçal, l’esplanade du palais du peuple en passant par l’hôpital Donka et le Bureau central du recensement.
‘’Nous avons tenu à voir les victimes pour leur dire que nous sommes ensemble et que ce qui leur est arrivé, c’est à l’ensemble de la Guinée que cela est arrivé. Le gouvernement se tient à leur écoute et se tient prêt avec ses partenaires pour les aider’’, rassure la ministre du Plan et de la coopération internationale.
‘’Nous voulons féliciter l’ensemble des agents qui contribuent. Et les partenaires ont réaffirmé leurs engagements à accompagner le gouvernement, le peuple de Guinée dans ce moment’’, souligne Rose Pola Pricemou.
Pour le coordinateur résident du système des Nations Unies Gualbert Gbéhounou, ‘’le principe des Nations Unies, c’est de ne laisser personne. Les Nations Unies accompagneront la République de Guinée à travers ses différentes agences. Tout le système est à pied d’œuvre. Vous allez voir progressivement que les Nations Unies prendront de plus en plus leurs dispositions selon les spécificités de ses agences’’.
Pour sa part, le représentant de l’UNFPA en Guinée Fracesco Galtieri a soutenu qu’en ‘’tant qu’agence onusienne, on s’est unis à l’effort commun de l’équipe-pays en appui des efforts du gouvernement et notre partenariat avec les organisations non gouvernementales qui font partie des équipes d’urgence en Guinée notamment pour l’accompagnement des femmes avec l’assistance en kits de dignité et aussi la coordination avec nos partenaires de la santé pour qu’une partie de notre aide soit dispatché’’.
‘’Le gouvernement a demandé à l’UNICEF de s’occuper de la composante 4 qui est l’accès en termes d’hygiène en vue de faire en sorte justement que les sinistrés puissent avoir de l’eau potable pour vivre dans des conditions hygiéniques appropriées afin d’éviter toute propagation de la maladie’’, assure de son côté le représentant de l’UNICEF en Guinée, Felix Ackebo.
Le représentant de PNUD en Guinée fait remarquer qu’au-delà de la protection civile et la médecine légale, il y a l’aspect de renforcement de capacités de prise en charge notamment lié à la construction, à la réparation des dégâts causés. ‘’Bien évidemment, ça implique des moyens conséquents, mais on peut y concourir’’, estime Luc Joël Grégoire.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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