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En France, une guinéenne se fait tuer par “jalousie” par son ex-compagnon

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aissatou[dropcap]E[/dropcap]lle s’appelait Aïssatou, elle avait 21 ans, et elle n’a pas survécu aux blessures infligées par son ex-compagnon, il y a un mois et demi, à Valenton (Val-de-Marne). La jeune femme était dans le coma à l’hôpital Henri Mondor de Créteil depuis six semaines : touchée au cerveau, elle est décédée le 30 octobre.

Le 18 septembre, elle avait été laissée pour morte dans un immeuble situé au 2, place de la Bonde, dans le quartier où elle a grandi. Ce jour-là, les policiers étaient intervenus vers 6h30, après des appels au secours.

Près d’un ascenseur, ils avaient découvert Aïssatou à terre, une plaie ouverte au niveau de la tempe. Elle sera emmenée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé. Son ex-compagnon avait alors prévenu un proche de la jeune femme pour dire qu’il venait de la tuer. Il sera interpellé chez lui, à Limeil-Brévannes, le jour-même. Les policiers retrouveront le portable d’Aïssatou dans son appartement.

Une marche blanche le 12 novembre

Ce jeune homme, déjà connu des services de police, a depuis été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire et placé en détention provisoire. Il n’aurait pas supporté, par jalousie d’après le témoignage de proches, de la voir rentrer de soirée. Alors qu’elle revenait d’une crémaillère, le jeune homme avait attendu son retour « pour la tabasser et la traîner au 3e étage car elle ne voulait plus le voir depuis près d’un an et demi », affirme aujourd’hui Noël, l’oncle d’Aïssatou. Une jeune femme « serviable, qui aimait sa famille et ses nombreuses amies », « fauchée à l’aube de sa nouvelle vie de femme active », déplore-t-il. Elle travaillait comme préparatrice de commandes.

Son oncle et d’autres proches de la jeune femme organisent une marche blanche le 12 novembre à Valenton, afin de « faire la lumière sur la violence de cet acte, sur les violences faites aux femmes et sur la violence dans nos quartiers ». La violence, estime-t-il, « est une forme de terrorisme que nous devons combattre au quotidien ». Sa nièce, précise-t-il « avait déjà été frappée par ce garçon-là ». Mais il pensait que « tout ça », ce qui aurait pu être interprété comme des signaux, « allait rester dans le vent ». Lire la suite sur Le Parisien.

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