[dropcap]L[/dropcap]a Guinée, à l’instar des autres pays du monde, a célébré la Journée internationale des droits des femmes, ce vendredi 8 mars. Placée sous le thème : ‘’Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement’’, la cérémonie a réuni des centaines de femmes à l’esplanade du palais du peuple pour conférer à l’évènement un éclat particulier.

Le coordinateur par intérim du système des Nations Unies en Guinée a attiré l’attention des autorités sur la situation des femmes dans notre pays.

‘’En Guinée, les efforts louables entrepris par le gouvernement et ses partenaires ont abouti à des avancées, mais des femmes continuent à mourir en donnant la vie, des filles subissent des mutilations génitales et sont victimes de viols, de mariages forcés et subissent des grossesses, indique le professeur Georges Alfred Kizerbo.

Sur le plan économique, souligne-t-il, ‘’bien que des femmes soient très nombreuses à mener des activités génératrices de revenus, leur pouvoir économique et leur autonomie financière restent faibles. La seule façon de résoudre ce problème, c’est de leur donner les moyens de devenir des leaders et des acteurs du changement’’.

Ces dernières décennies, se réjouit ce diplomate onusien, ‘’nous avons vu des femmes réalisées de remarquables avancées dans certains domaines’’.

Tout à fait conscient que nous vivons dans une société dominée par des hommes, le professeur Kiberbo plaide, auprès des autorités guinéennes, pour plus de femmes à des postes de responsabilités.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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