Ce lundi 12 aout, lors d’une plénière au Conseil national de la transition (CNT), le président de l’institution a indiqué au Premier ministre que l’examen et l’adoption de la loi de finances initiale 2025 dépendront de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre les recommandations formulées par les conseilleurs nationaux sur la loi de finances rectificative 2024.
Dansa Kourouma a laissé entendre que le gouvernement doit prendre ‘’l’impatience des Guinéens de voir leurs conditions de vie améliorées’’.
Le président du CNT affirme que ‘’la transition n’est pas une excuse. C’est une opportunité de sortir des sentiers battus’’.
En réponse, le Premier ministre Bah Oury a admis que ‘’les recommandations qui ont été faites sont suffisamment objectives pour montrer qu’on a du travail’’. Pour les mettre en œuvre, il affirme que ‘’le pool financier du gouvernement doit se transformer en profondeur pour répondre des attentes et aux exigences d’une gouvernance efficace’’.
A en croire le locataire du palais de la colombe, ‘’il y a beaucoup de choses à changer. Il y a des choses qu’on n’arrive pas à comprendre ni à accepter. Donc, nous aurons beaucoup à faire’’.
Il annonce d’ores et déjà que ‘’la loi des finances 2025 qui va aller dans le registre de loi-programme, sera aussi le changement en profondeur pour éviter les improvisations et préparer les processus sur 3 à 4 ans pour qu’un ministre ou décideur vienne dire : ‘ah, je veux ça’ et on change ce que l’autre avait commencé’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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