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Enquête : Les vérités su les tractations politiques des premières semaines après l’indépendance de la Guinée en 1958

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Connaissez-vous, certainement, les publications du magazine « Sélection Reader’s Digest » ?  C’est un magazine familial, généraliste et mensuel américain. Il compte plus de 40 millions de lecteurs. Il est traduit dans 35 langues (dont le français, l’anglais, l’espagnol, et l’allemand) pour plus de 200 pays dans le monde. Son premier numéro fut publié le 5 février 1922.

Sélection Reader’s Digest  joue un rôle éminemment utile, ouvrant de large perspective d’un accès facile sur les sujets les plus variés : sciences, médecine, biographie, histoire et voyage.

Dans sa publication datant du mois de février 1961, il y a un article intéressant,  qui résume les tractations politiques des  premières semaines qui suivirent l’indépendance de la Guinée. L’article « La Guinée, tremplin du communisme en Afrique ? », a été rédigé par Charles Stevenson, reporteur américain.

Lisons ensemble, cet article long, presqu’un roman, mais très émotionnant,  qui pourrait peut-être  nous permettre, nous fils de Guinée, de connaître une fois pour toute, la vérité sur notre propre histoire.

N’est-ce pas que l’histoire  permet d’éclairer l’avenir ? Lisons plutôt :

La Guinée, tremplin du communisme en Afrique ? (Moscou n’a rien épargné pour s’assurer une tête de pont sur le continent noir. Que faisaient les occidentaux pendant ce temps ?).

La salle d’attente de l’aéroport est bondée de Russes, d’Allemands de l’Est, de Bulgares, de Chinois… rien que des communistes. Dehors, un gros appareil soviétique attend une haute personnalité du bloc oriental. «  Pas de photos, circulez ! » jappent les policiers en armes. Plus loin, des tchèques qui viennent d’arriver de leur baraquement en scandant des  chants communistes, surveillent l’allongement d’une piste destinée à recevoir les gros appareils à réaction soviétiques de la nouvelle ligne de Moscou.

Enfin les employés de la douane se lassent de fouiller nos bagages, les inspecteurs de police cessent de nous questionner d’un air soupçonneux, et nous obtenons, ma femme et moi, notre visa d’entrée. Eh bien ! Non. Nous ne sommes pas derrière le rideau de fer. La scène se passe à 7500 km au sud- Ouest de Moscou, en pleine Afrique occidentale. Nous sommes à Conakry, capitale de la Guinée, cet ancien territoire de l’Union française qui, à la suite d’un référendum, a choisi en 1958 de devenir une république indépendante.

En l’espace de onze ans, Les français avaient déversé sur ce pays et ses deux millions d’habitants  plus de 75 milliards d’anciens francs, sous forme de subventions, d’investissements productifs et de travaux d’infrastructure. Aujourd’hui, seules les quelques entreprises françaises qui sont restées, avec les Noirs en boubous qui parlent français, les avenues bordées d’arbres  et les villas coloniales blanches , roses ou jaunes , entourées de haies d’hibiscus, rappellent la présence, récente encore, de la France. Lire l’intégralité Les vérités sur les tractations politiques des premières semaines après l’indépendance de la Guinée en 1958

Naby laye Camara

Bruxelles

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