Treize journalistes africains francophones ont achevé leur formation sur le développement et les médias, co-organisée par le Centre international de presse et de communication de Chine (CIPCC) et l’Université de Communication de Chine (CUC).

Les participants, originaires du Burundi, du Togo, du Congo, de la République démocratique du Congo, de Djibouti, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Côte d’Ivoire, de Madagascar, du Mali, du Niger, du Sénégal et de Sao Tomé-et-Principe, ont pris part à ce programme enrichissant.

A l’occasion de la cérémonie de clôture de la formation, Xu Haiyan, enseignante au département de français de l’École d’études internationales de l’Université de Communication de Chine et responsable du Programme français des études sur le développement de la Chine et l’échange médiatique 2024 a prononcé un discours.

Elle a salué l’excellence des relations entre la Chine et les pays africains en soulignant que ‘’même les montagnes et les mers ne peuvent éloigner les personnes ayant des aspirations communes. Les relations entre les pays résident dans l’affinité mutuelle entre les peuples, et l’affinité mutuelle entre les peuples réside dans la compréhension mutuelle des cœurs’’.

Cette formation avait pour objectif d’approfondir la compréhension des journalistes africains francophones sur la culture et les réalités chinoises, tout en promouvant les échanges journalistiques et la coopération médiatique entre la Chine et l’Afrique.

‘’Cette année, d’août à décembre, le Centre d’échange et de recherche pour les journalistes chinois et étrangers affilié au Laboratoire clé d’État de convergence des médias et de communication en collaboration avec l’École d’études internationales ont co-organisé une série de conférences conçue spécialement pour votre programme’’, a-t-elle précisé.

Elle a également exprimé sa gratitude au CIPCC pour ‘’nous avoir confié un projet aussi significatif’’, tout en félicitant les journalistes africains pour leur engagement et leur succès dans cette formation.

Mme Xu reste convaincue que ‘’la Chine et l’Afrique forment une seule famille, et la Chine et l’Afrique ont toujours été une communauté de destin commun, l’amitié sino-africaine naît des rencontres multiples de nos civilisations différentes et elle commence par des échanges amicaux entre nos peuples’’.

‘’En tant que pont reliant les cœurs des gens, les journalistes des médias sont des enregistreurs des changements mondiaux, des communicateurs de dialogues entre différentes civilisations, des participants à la coopération et des promoteurs du développement pacifique’’, a-t-elle ajouté.

Elle espère que les connaissances acquises permettront aux journalistes africains de mieux comprendre la Chine et apporter leur contribution pour approfondir les relations amicales sino-africaines.

Depuis sa fondation il y a 70 ans, la CUC s’est distinguée dans le domaine de la communication de l’information et s’investit dans la formation de talents médiatiques porteurs de valeurs éthiques et utiles à la société. Depuis de nombreuses années, elle joue un rôle important dans le renforcement des échanges culturels et linguistiques entre la Chine et l’Afrique.

‘’L’amitié entre nous n’a pas de distance, nous pouvons être aussi proches que des voisins même si nous sommes à des kilomètres l’un de l’autre. La Chine et l’Afrique se connaissent bien et s’entraident depuis des décennies’’, assure la responsable du Programme français des études sur le développement de la Chine qui se réjouit du fait que ‘’l’amitié entre la Chine et l’Afrique transcende le temps et l’espace, s’étend au-delà des montagnes et des mers’’.

Elle exhorte les journalistes à travailler ensemble, avant de fonder son espoir que ‘’l’arbre de l’amitié sino-africaine grandisse à feuilles persistantes dans un monde de coexistence harmonieuse et de prospérité commune des civilisations’’.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

00224 664 93 14 04/cire.balde@visionguinee.info