Le cortège de l’opposition est à l’esplanade du stade du 28 septembre. Devant une marée humaine qui a déferlé sur l’esplanade du stade, les leaders politiques ont à tour de rôle prononcé leurs discours.
Selon Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition, malgré les grenades lacrymogènes, la marche a connu une grande mobilisation. « Vous êtes fatigués de la misère, de l’injustice dans ce pays. Nous sommes dans la rue pour exiger l’organisation des élections libres et transparentes dans notre. » a-t-il déclaré devant de nombreux militants de l’opposition.
« Le gouvernement ne veut pas entendre les revendications de l’opposition. Il s’obstine à organiser des élections truquées, une vraie mascarade électorale. Nous avons accepté toutes les conditions pour organiser des élections libres et transparences. Le gouvernement a pris à la dernière minutes une décision qui ne favorise pas le dialogue. C’est pourquoi, nous devons nous lever et refuser cette mascarade électorale en vue dans notre pays. » a souligné Aboubacar Sylla.
Quant au président de l’Union nationale pour le renouveau (UNR), Boubacar Barry a fustigé l’attitude du gouvernement guinéen. Aux dires de Boubacar Barry, « Il y a quelqu’un ici après son élection, il a cri haut et fort qu’il est Mandela guinéen, il faut se comporter comme un Mandela. Il faut unir son peuple comme l’a fait Nelson Mandela. Je n’ai pas dit le nom de quelqu’un. Mais qui se sent morveux se mouche. » a-t-il laissé entendre, sous les applaudissements des militants de l’opposition.
Nonobstant la déclaration commune faite hier mercredi par le Gouvernement, la mouvance présidentielle et l’opposition appelant « les forces de l’ordre, les militants et sympathisants des partis politiques à faire preuve de retenue et d’éviter toute forme de violence, notamment, à l’occasion des manifestations organisées par les partis politiques », des violences ont été enregistrées au siège du parti au pouvoir.
Eric SYLLA, pour Visionguinee.info