La République de Guinée s’achemine doucement et sûrement vers l’organisation de la future élection présidentielle. En attendant ce rendez-vous crucial, le débat fait rage dans la cité au sujet d’une éventuelle candidature du Général-Libérateur, son excellence le Président Mamadi Doumbouya, le chouchou des Guinéennes et Guinéens.

Chacun y va de son commentaire. Ce qui est clair, sûr et certain, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Forces armées, son Excellence le Général Mamadi Doumbouya est Guinéen de bon sang et de bon teint qui a brigué, haut la main, les cœurs de ses concitoyens par son pragmatisme, son sens élevé de devoir, sa lucidité, sa capacité extraordinaire à remettre notre beau pays sur les rails, en un temps record, dans un calme olympien et dans une sérénité très enviable. Disons clairement les choses : en sa qualité de citoyen Guinéen, le Général-Patriote Mamadi Doumbouya est électeur et éligible. Par conséquent, rien ne lui interdit de se lancer à la course à Sékhoutouréyah dans quelques mois.

Doit-on confier la direction du navire Guinée à des aveugles, à des apprentis sorciers ? Non, non et non. Avec tout ce que les populations laborieuses et résignées de la République de Guinée ont connu dans un passé très récent de l’Histoire de notre chère patrie, il faut dire, d’emblée, qu’il est hors de question, inadmissible et inacceptable de changer une équipe qui gagne, en l’occurrence celle du Général-Rédempteur et du CNRD.

La République de Guinée est tel un grand navire confronté aux eaux agitées d’un océan déchainé et furieux, qui a besoin d’un excellent commandant, un conducteur calme, serein, lucide, visionnaire et imperturbable de la trempe du Rédempteur dont la noble et salutaire mission est le rassemblement, la refondation, la réforme institutionnelle, le développement et la restauration sécurisée de la Démocratie.

Le peuple souverain de Guinée mérite mieux que de retomber encore trop bas, dans ses travers, après avoir amorcé un élan jamais atteint ni égalé dans l’Histoire de notre pays : gouvernance vertueuse avec l’épée de Damoclès que constitue la CRIEF, réalisation d’infrastructures diverses et variées, réconciliation des Guinéens, la refondation, la rectification institutionnelle, la sécurité garantie dans une sous-région secouée par le terrorisme et d’autres soubresauts, le bannissement des promesses d’État fallacieuses…qui ne sont plus de vains mots, mais des réalités tangibles.

Les Guinéens ne sont plus dupes. Ils sont désormais capables de   séparer la bonne graine de l’ivraie. Les manifestations extraordinaires, volontaires et spontanées des Guinéennes de toutes obédiences sociopolitiques confondues, à l’occasion de chaque retour en disent long sur la nature de leur amour pour le Général Mamadi Doumbouya. Mais, il n’y a plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Encore qu’il n’y a plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.

On n’a plus besoin de connaître l’avis du Général Mamadi Doumbouya. C’est la volonté, le désir et le choix de la majorité écrasante des Guinéens qui comptent. Les Guinéens ont déjà exprimé, hautement et sans ambiguïté, leur choix, qui à travers des mobilisations, qui à travers des chansons à lui dédiées, qui à travers leur adhésion manifeste aux idéaux du digne fils de Hadja Mandioula Sylla, qui à travers des messages directs et indirects, on ne peut plus clairs et éloquents.

Les sempiternels ennemis de la République, du changement positif, insinuent actuellement l’argument selon lequel la Charte de la Transition aurait prévu qu’aucun responsable de la Transition ne sera candidat à une quelconque élection.

Arrêtons de penser à l’envers, en admettant qu’en matière de gouvernance, ce sont les réalités du terrain qui commandent. Ce qui fait qu’actuellement, il serait scandaleux, voire suicidaire, de laisser partir le Général Mamadi Doumbouya, qui a déjà fait ses preuves en un temps record, pour recommencer nos vieilles et mauvaises habitudes.

Certains Guinéens ont horreur du sérieux, de la rigueur et de la sévérité. On se plaît et se complaît dans les promesses stériles et la gabegie financière. On se remémore encore l’état piteux de nos routes sous le précédent régime.

A présent, l’économie guinéenne est devenue florissante et notre diplomatie défie toute concurrence. Le train de l’autosuffisance alimentaire est en bonne marche. Nos Forces de défense et de sécurité sont réorganisées et devenues totalement républicaines, au point que les civils et les hommes en treillis ne se regardent plus en chien de faïence.

La confiance est rétablie entre militaires et civils. La discipline règne au sein de nos armées. La sécurité est garantie à nos frontières. Le pays décolle à tous égards.

Changer une équipe qui gagne pour retomber dans le calvaire d’antan ? Ces oiseaux de mauvais augure n’ont plus la voix au chapitre en Guinée. Le Général Mamadi Doumbouya est désormais le choix des Guinéens patriotes. Tant pis pour ceux qui ne veulent pas embarquer à bord du train de la renaissance, du progrès, du développement inébranlable, de la refondation et de la gouvernance vertueuse.

Même le Prophète Mohamed (PSL) n’a jamais conquis l’unanimité. C’est le taux majoritaire d’adhésion qui importe. Le reste relève des faits divers. Bon vent à notre Général-Rédempteur, l’homme providentiel qui est le résultat des prières de plusieurs longues années de nos compatriotes.

Mamadou Saliou DIALLO
Journaliste