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Etats généraux de la société civile : le CNOSC se sent exclu…la PCUD calme le jeu

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[dropcap]L[/dropcap]es préparatifs des états généraux de la société civile font beaucoup de mécontents du côté du Conseil national des organisations de la société civile (Cnosc). Il est reproché à la Plateforme nationale des citoyens unis pour le développement (Pcud) de ne pas intégrer tous les acteurs qui composent la société civile.

Dansa Kourouma
Dansa Kourouma

Le président du Cnosc, Dansa Kourouma, invité lundi de l’émission les Grandes Gueules a clarifié la position de sa structure. ‘’Quand on parle de société civile, nous pensons qu’il s’agit de plusieurs acteurs. Nous n’avons reçu aucun courrier, ni eu aucune visite de travail avec la Pcud. Pourtant, une procédure s’impose en la matière. Si une action doit contribuer à mettre ensemble des acteurs d’opinions, il faut une démarche inclusive pour partager ensemble l’idée des états généraux et valider les termes de référence de l’initiative en question’’, a-t-il dit, sur radio Espace.

Se sentant exclu, le Conseil national des organisations de la société civile qui regroupe en son sein 80 structure, avec 2700 associations, s’est insurgé contre ce qu’il qualifie de ‘’mise en scène rocambolesque’’ dans la perspective de positionnement personnel à l’aune des enjeux électoraux qui se profilent à l’horizon 2015.

 ‘’Nous voulons un processus transparent, inclusif qui permet à tous les acteurs majeurs de la société d’apporter leur contribution. Il n’y a pas une division, mais il s’agit d’un débat sur une question d’enjeu national’’, a précisé à nouveau Dansa Kourouma.

Du berger à la bergère, le président de la Plateforme nationale des citoyens unis pour le développement a tenté de calmer le jeu. Abdourahamane Sanoh affirme que le projet relatif à l’organisation des états généraux de la société a été initié avec  tous les acteurs de la société civile, sans aucune forme d’exclusion.

‘’L’initiative étant portée par la Pcud, nous sommes en train de faire l’opérationnalisation jusqu’à la mise en place d’un comité de pilotage inclusif avec des commissions de travail. La démarche entreprise est très cohérente. Si on ne le faisait pas, qui allait le faire ?’’, s’est interrogé l’ancien ministre de l’agriculture qui précise que le Cnosc est bel et bien concerné par cette dynamique.

‘’Je ne comprends pas en quoi il y a une panique autour de ce projet’’, a renchéri M. Sanoh. ‘’Nous organisons des ateliers de partage de la méthodologie permettant d’aboutir à la mise en place d’un comité de pilotage des états généraux de la société civile.  La semaine prochaine, toutes les structures faitières se retrouveront pour discuter autour de cette méthodologie’’, a assuré le président de la Pcud, appelant son homologue du Cnosc à comprendre l’enjeu de l’initiative.

‘’Je te supplie de comprendre que le projet que nous portons ensemble est bien important que les égos’’, lance-t-il à l’endroit de Dansa Kourouma. Il ne peut se faire sans le CNOSC. La Pcud n’a aucune autorité d’exclure une entité de la société’’. Voilà qui est bien dit. Reste à savoir si l’appel d’Abdourahmane Sanoh tombera dans de bonnes oreilles.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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