[dropcap]E[/dropcap]n prélude à la présidentielle du 18 octobre, la CEDEAO a dépêché en Guinée des experts pour aider la CENI à assainir le fichier électoral qui fait objet de controverses. L’opposant Etienne Soropogui estime que la venue de ces experts électoraux ne garantira pas la transparence du scrutin.

Etienne Soropogui assure qu’il s’attendait à mieux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

‘’Ce que nous souhaitons, ce ne sont pas des experts, mais nous voulons d’une mission de haut niveau qui pourrait etre composée d’anciens chefs d’Etats qui viendrait en Guinée pour essayer de nous mettre autour de la table. C’est-à-dire que le FNDC et la mouvance se retrouvent pour voir les possibilités d’ouverture du dialogue politique’’, indique Etienne Soropogui.

Il assure qu’avec un arbitrage de la communauté internationale, l’opposition est prête à œuvrer pour un dialogue sincère avec le pouvoir afin de trouver une issue à la crise.

‘’Nous l’avons toujours dit, nous sommes ouverts à des discussions avec le pouvoir. Il est vrai que nous avons posé des conditions pour que ces discussions puissent avoir lieu, mais je pense que les positions peuvent évoluer. Le plus important pour nous, c’est d’œuvrer pour garantir les conditions d’une compétition honnête et sincère’’,  précise M. Soropogui.

L’ancien directeur des opérations de l’organe de gestion des élections assure que l’opposition reste ouverte à des discussions pour doter la Guinée d’un fichier électoral consensuel. ‘’Au-delà du fichier, nous travaillerons également pour que   la CENI puisse présenter un visage qui rassure les compétiteurs’’, s’engage-t-il.

Pathé  BAH, pour VisionGuinee.Info

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