[dropcap]L[/dropcap]e directeur des opérations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) se dit convaincu d’avoir accompli sa mission dans les règles de l’art.

Etienne Soropogui, qui a divorcé d’avoir sa formation politique, les Nouvelles forces démocratiques (NFD), prône un changement de mentalités.

‘’En Guinée, il faut qu’on apprenne à changer. On ne peut pas demander une chose et son contraire. Si j’étais à la CENI en tant que représentant d’un parti politique, on ne me fait pas prêter serment, je serai là pour m’assurer des intérêts de ce parti’’, indique l’ancien vice-président des NFD.

‘’Ceux qui nous observaient de l’extérieur ont compris qu’on a besoin de commissaires qui travaillent pour l’intérêt national. Mais en fonction des positionnements politiques, chacun peut tirer les conclusions qui s’imposent’’, ajoute Etienne Soropogui.

‘’Je crois avoir fait mon travail très honnêtement en toute impartialité’’, dit-il avec fermeté en guise de réponse à ceux qui lui reprochent d’avoir trahi les NFD, le parti qui a fait de lui commissaire à la CENI.

Le directeur des opérations de l’institution électorale affirme que ‘’l’essentiel, c’est de ne pas avoir un problème avec sa conscience. Quand on trahit sa conscience, on ne dort pas en paix’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info