Face à la presse ce jeudi 3 aout, le chef du gouvernement a fait un compte-rendu détaillé de l’évaluation à mi-parcours des ministres du 26 au 31 juillet. Bernard Goumou est revenu sur les enseignements à tirer après ce processus de redevabilité.
Le patron du gouvernement a rappelé que ‘’la revue de la primature est basé sur des appréciations, des synthèses et des notations’’. Bernard Goumou souligne que ‘’le temps de l’évaluation, les séances de revues ont eu lieu du 24 au 31 juillet 2023’’
Cette évaluation à mi-parcours a permis de tirer des enseignements. ‘’Au titre des points forts, appropriation progressive des systèmes de la performance et de ses outils, la reconnaissance du PAO comme le référentiel pour la programmation, la reconnaissance du tableau de suivi des indicateurs de performance comme référentiel pour le suivi des exécutions, le taux d’exécution des plans d’action opérationnel sur le tableau de suivi d’indicateurs de performance sont satisfaisants’’, explique le Premier ministre Goumou.
Avant d’ajouter à cette liste ‘’la prise de conscience de l’importance de la gestion axée sur le résultat. Instauration de dialogue sur les résultats de l’action publique, utilisation accrue des technologies de l’information et de la communication, la maîtrise des dossiers par les ministres, la montée en puissance du travail en équipe dans les ministères, la mise en place des outils de bonne gouvernance’’.
Les évaluateurs ont décelé des points faibles dans la gouvernance dont entre autres ‘’la résistance au changement à plusieurs niveaux, le faible taux de décaissement du budget, le très faible taux de décaissement pour des projets et programmes, les capacités insuffisantes des Bureaux de stratégie de développement (BSD) au sein des ministères pour répondre aux attentes de la gestion axée sur le résultat, la collecte, le traitement et l’analyse des données, le retard par endroits du transfert des 20% du budget ministériel à l’intérieur du pays, la. faible capacité des entreprises adjudicatrice des marchés public’’.
Le chef du gouvernement précise que ‘’les données administratives sont stockées dans des data centers disparates dont certaines sont à l’étranger et ne communiquent pas entre elles. La gestion du courrier au sein des départements est digitalisée, mais de gros progrès sont à fournir sdns le cadre du traitement des dossiers entre les ministères. La cadence des paiements des dossiers, bien qu’améliorée, n’est pas à la hauteur de nos attentes’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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