Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a dressé un bilan positif du déroulement de l’examen national du Certificat d’études élémentaires (CEE). Guillaume Hawing salue la maturité dont ont fait preuve les élèves et surveillants durant ces trois jours .

Le ministre de l’enseignement pré-universitaire estime que la rigueur qui a accompagné les examens nationaux l’année dernière a servi de leçon aux acteurs impliqués dans l’organisation des évaluations finales.

‘’Le bilan est globalement positif. Un examen national, c’est quoi d’abord ? C’est la crédibilité de l’examen. Nous avons réussi à organiser le CEE sans fuite de sujets. Tout examen émaillé de fuite de sujets n’est pas un examen. Les élèves ont composé avec la même égalité de chances. Nul n’est venu avec un sujet déjà traité comme ça se passait avant’’, se réjouit le ministre Hawing.

Il se dit ‘’très surpris de voir que cette année, il l y a eu zéro élève fraudé sur toute l’étendue du territoire. C’est très rare. Une seule élève a été mise hors d’état de nuire. C’était quelqu’un qui était venu composé à la place d’une autre personne. C’est ce qu’on appelle substitution. Il y a des enseignants qui ont prêté serment, mais qui n’ont pas compris. Ils se sont prêtés à certaines démesure. Aujourd’hui, certains se trouvent en prison, d’autres ont fui. Nous sommes en train de finaliser le rapport, mais globalement, tout s’est bien passé’’.

Pour Guillaume Hawing, ‘’les élèves ont pris conscience, c’est très important. Comment l’année scolaire s’est passée ? Quels sont les conseils prodigués ? Tous les élèves qui étaient là l’année dernière savent que nous n’avons pas badiné. Nous avons dit et montré le vrai visage de l’école guinéenne’’.

Le ministre de l’enseignement pré-universitaire assure que ‘’les élèves ont compris qu’on ne badine plus. C’est le sérieux qui est là. Ils se sont préparés. Tout le monde travaillait. Les élèves sont venus avec une certaine maturité dans les salles d’examens. Ce sont des enseignants qui avaient juré sur le Coran et la Bible, qui les contrôlaient. Les gens ont compris qu’il faut sortir des anciennes pratiques qui n’honeraient pas l’école guinéenne. Honnêtement, aujourd’hui, nous sommes très contents de l’école guinéenne’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

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