[dropcap]F[/dropcap]rancis N’Kpa Koulémou, porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a répondu à ceux qui se demandent à quoi sert l’examen des griefs des partis politiques qui contestent les résultats du scrutin du 4 février.
Le porte-voix de l’institution en charge des élections s’est adressé à la presse au terme d’une rencontre avec une délégation de l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré.
‘’L’UFR a répond à l’invitation de la CENI. Le parti nous a demandé d’œuvrer dans le sens de l’amélioration du processus électoral. Au cours de l’entretien, le parti nous a fait savoir que des administrateurs territoriaux se sont mêlés au processus’’, rapporte-t-il.
Il a tenu à préciser aux émissaires de Sidya Touré que la CENI, après proclamation des résultats définitifs, ne peut pas revenir là-dessus. Si l’institution a accepté d’examiner les griefs des uns et des autres, dit-il, c’est pour privilégier la paix en Guinée.
‘’Nous avons accepté de recevoir les acteurs du processus. Par la suite, nous allons dresser un rapport et le remettre à qui de droit pour prendre des dispositions à prendre’’, annonce-t-il.
Si la CENI n’envisage pas de changer de résultats, à quoi sert l’examen des griefs ? ‘’La démarche de la CENI n’est pas inutile. Il appartient à toutes institutions républicaines d’œuvrer pour la paix. Et c’est dans ce cadre que nous œuvrons’’, se défend M. Koulémou.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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Ha ha ha….qu’est-ce que c’est drôle . De véritable amateurs! Quel théâtre que ces élections! Continuons à suivre….