Les autorités ont révélé la détection d’une quantité importante de produits impropres à la consommation. Ils sont issue des dons en faveur des sinistrés de l’explosion du dépôt de carburant à Kaloum.

Les agents de l’Office national du contrôle de qualité (ONCQ) ont détecté 5 tonnes de produits impropres à la consommation. Au micro de la télévision nationale, Amadou Sylla, responsable qualité des laboratoires de l’ONCQ, a indiqué que ‘’les contrôles sont basés sur les constats physiques ainsi que les analyses orientées dans les laboratoires’’.

Il précise que l’ONCQ a envoyé des échantillons de produits au labo pour s’assurer de leurs qualités physicochimiques et microbiologiques, avant d’autoriser leur distribution.

Lancei Touré, directeur général de l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires, affirme que ‘’cette collaboration avec l’ONCQ est venue à un moment où il y avait de l’affluence. Tout le monde envoyait des dons. Il fallait les garder. Quand ils sont venus, ils ont détecté beaucoup de produits impropres à la consommation’’.

Récemment face à la presse, M. Touré a indiqué qu’il ‘’y a 30 agents de contrôle de qualité sur le terrain. Tous les produits qui rentrent, avant toute sortie, il faut l’approbation des services de contrôle de qualité. Il y avait 295 cartons de bavettes périmées. Ça peut créer des problèmes respiratoires. On prend le temps de bien regarder (…). On a vu 56 bidons d’huile rouge où ils ont mis du colorant Soudan 14. Il y a des sardines, du vinaigre’’.

Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé, avait souligné, quelques jours plus tôt, que ‘’tous les dons que nous recevons, il y a un contrôle de qualité. La ministre du commerce a déployé une équipe qui a détecté beaucoup de produits impropres à la consommation qui ont été mis de côté’’.

La ministre du commerce, Louopou Lamah a salué ‘’l’élan de solidarité ainsi que les œuvres de charité de nos concitoyens. Toutefois, il est du devoir de l’ONCQ, à travers le ministère du commerce, de faire en sorte que les dons qui sont offerts à l’Etat à destination des sinistrés puissent améliorer leur santé et non dégrader leur santé’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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